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Après l’ouverture en plein cœur de Manhattan de deux restaurants, un bar, trois salons privés, un speakeasy et un penthouse, le tout piloté par le chef étoilé Daniel Boulud, Maison BARNES s’installe au cœur du XVIe arrondissement de Paris pour y célébrer l’art de vivre à la française comme il se doit.
Fondé par Heidi Barnes il y a plus de 25 ans et désormais présidé par Thibault de Saint Vincent, BARNES a su s’imposer comme un acteur majeur de l’immobilier haut de gamme dans plus de 19 pays, aussi bien dans les villes les plus visitées du monde que dans les plus beaux lieux de villégiature. Paris ne pouvait lui échapper ! Depuis le mois de mai, le groupe s’est implanté à deux pas du Trocadéro pour y fonder Maison Boissière, une résidence hôtelière qui rassemble deux immeubles haussmanniens : d’un côté, celui situé au 93 rue Lauriston, ancienne propriété d’Hervé de Charrette, homme politique et ancien ministre des Affaires étrangères ; de l’autre, l’immeuble du 49 rue Boissière. À eux deux, ils renferment seize appartements, tous différents, mixant art déco et contemporain, et dont les superficies varient de 45 à 125 m². Quatre sont équipés d’une terrasse et un d’une magnifique verrière de laquelle se profile la tête de la Tour Eiffel, en guise de bienvenue.
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La toute première résidence hôtelière de prestige signée BARNES
À travers la vente dans l’hexagone de châteaux, de propriétés de campagnes, de vignobles, de haras ou encore d’œuvres d’art, BARNES s’est au fil du temps familiarisé avec l’art de vivre à la française, une formule qui fait tant rêver à l’étranger et que le groupe a souhaité proposer dans leur catalogue sous une nouvelle forme : la résidence hôtelière de prestige.
Entre Airbnb de luxe et palace, Maison Boissière allie les avantages des deux et aucun inconvénient : un vaste appartement tout équipé et chaleureux, la sécurité qu’il correspond bien aux critères énoncés sur le site de l’agence et les prestations d’un hôtel 5 étoiles. La propriété est sécurisée 24h/24 et possède une réception et un service de conciergerie qui se chargent, entre autres, de réserver pour vous une place de parking dans le quartier ou les services d’un chef. Ici, pas de restaurant, mais comme dans un hôtel, un service de petit-déjeuner gastronomique est assuré chaque matin autour de produits Ladurée, dans le salon dédié ou dans le jardin.
Le jardin, le cœur du projet
Pierre angulaire de Maison Boissière, le jardin fait le pont entre les deux immeubles. Pour cette rénovation partielle, Manon Mallac Koenig a repensé la décoration des espaces communs autour de celui-ci. Dans un style japonisant revu à l’italienne, il abrite des fleurs blanches, dont des hortensias, à l’image des parasols. Quant au mobilier, il est habillé de vert, couleur emblématique de l’art nouveau, source d’inspiration pour le renouveau des parties communes.
Tapisseries et moquettes constituées de motifs végétaux, peinture vert pâle… Tout rappelle ce courant artistique, dans une ambiance boudoir. Manon Mallac Koenig : « Avant, les espaces intérieurs étaient aseptisés, très corporate, dans des tons clairs et froids. J’ai souhaité renouer avec un classicisme à la française et y insuffler une chaleur humaine. J’ai donc opté pour des moquettes, des rideaux et des assises en velours ou encore de la bouclette. » Visiblement, l’idée était de réveiller l’esprit d’antan de la rue Boissière, qui portait à l’époque le nom d’un des nombreux cabarets du quartier : rue du Cœur-Volant. Mais pas d’inquiétude, le calme y règne désormais !
Maison Boissière : comme à la maison, en mieux
Avant tout, Manon Mallac Koenig a fait en sorte que les clients se sentent ici chez eux : « je voulais qu’ils aient la sensation que les objets ou les nouveaux éléments architecturaux aient été là depuis toujours ». Pour ce faire, elle a agrémenté les pièces de moulures, de soubassements ou de colonnes de style directoire, pour anoblir les lieux, et surtout disposé ici et là des objets chinés chez Philippe Daraux, fondateur et directeur artistique de Mis en Demeure. En s’associant avec lui, elle a ainsi apporté une âme à un lieu qui l’avait perdue. « Il possède un entrepôt de 3000 m² d’une richesse incroyable. Nous nous y sommes baladés sans y chercher un objet bien précis, davantage en fonctionnant à l’instinct, en projetant tel objet dans tel appartement ou telle partie, comme nous le ferions pour décorer notre intérieur ».
Ainsi, on trouve dans la salle du petit déjeuner d’authentiques chocolatières autour desquelles se réunissaient autrefois les familles. C’est cet esprit qu’a voulu recréer Manon Mallac Koenig : « L’idée n’était vraiment pas de façonner des espaces parfaitement harmonieux, répondant à des codes bien spécifiques, mais au contraire, d’y sentir une présence singulière, celle d’un hôte. Chez moi, vous trouverez aussi bien la commode de ma grand-mère que le dernier canapé confortable, ou le tableau de mon mariage. Ici, c’est pareil. Il fallait sentir un vécu ». C’est pourquoi, certains objets sont volontairement ébréchés, comme altérés par le temps et les histoires de chaque visiteur.
Un hommage aux écrivains de renom
Des histoires, on en retrouve dans tous les appartements équipés chacun d’une bibliothèque, le fil conducteur de Maison Boissière, au même titre que les tissus de la collection Braquenié de Pierre Frey. Antoine de Saint-Exupéry, Ernest Hemingway, Sacha Guitry et Jules Verne ont chacun donné leur nom à un appartement signature, parmi les plus prestigieux.
Cheminée, cave à vin, fresque, structure en pierre gravée façon feuilles de palmiers… chacun possède son petit truc en plus qui lui permet de se distinguer. Avec Maison Boissière, BARNES ouvre un nouveau chapitre baptisé Résidence hôtelière, en cours d’écriture, mais qui devrait renfermer de beaux récits.
Maison Boissière
49 Rue Boissière, 75116 Paris
Réservations
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