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La frontière entre Russie et Finlande voit circuler de nombreux demandeurs d’asile, qui empruntent cette nouvelle route pour évit, er la Grèce et la Turquie. Pour atteindre l’espace Schengen, les migrants utilisent donc des voitures de l’ère soviétique, robustes et bon marché, dont ils se débarrassent ensuite sur place…
Au début de l’année, la tension entre Finlande et Russie a atteint des sommets. Helsinki reprochait alors à Moscou de faciliter le passage des demandeurs d’asile, même lorsqu’ils n’avaient pas de visa. La situation est désormais plus apaisée entre les deux pays et vendredi, à Salla, ville située à une vingtaine de kilomètres de la frontière russe, s’est déroulée une vente aux enchères un peu particulière.
De vieilles voitures de l’ère soviétique s’étalaient sur un immense parking au cœur de la Laponie et une foule de curieux est venue acquérir une Lada des années 70 ou une GAZ-Volga. Des modèles aux couleurs ternes et à l’allure austère, mais qui fleurent bon une époque révolue et le cliché du méchant dans un vieux James Bond. La plus abordable est partie pour un euro et la plus chère pour 1 200. Et encore, c’est parce qu’une commune a mis la main à la poche pour s’offrir un « souvenir »…
Finnish Customs auctions off Russian vehicles in Salla on 15.-16. July https://t.co/XxjYkLL25c pic.twitter.com/DhvU5eTlse
— Tulli (@SuomenTulli) July 14, 2016
Ces vieilles carrosseries ont une histoire bien récente. Elles ont été utilisées par des migrants du Proche-Orient désireux d’entrer dans l’espace Schengen sans passer par les routes de moins en moins sûres de la Grèce et de la Turquie. Ils ont ensuite abandonné leurs véhicules une fois la frontière passée pour ne pas s’encombrer et se faire plus discrets…