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Colmar n’a cessé d’être portée par les skieurs les plus illustres et un grand public adepte de style en toute circonstance, 2024 - TGL
Colmar n’a cessé d’être portée par les skieurs les plus illustres et un grand public adepte de style en toute circonstance, 2024 - TGL
Marine Mimouni

The Good Look // Brands

10 fun facts pour les 100 ans de Colmar

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The Good Look

Colmar célèbre cette année ses 100 ans. L'occasion pour The Good Life de revenir sur 10 fun facts que vous ne connaissez probablement pas sur la marque...

Depuis (presque) son origine, Colmar n’a cessé d’être présente sur les pistes enneigées, à la fois portée par les skieurs les plus illustres et un grand public adepte de style en toute circonstance. Voici les 10 choses à savoir sur cette marque, qui n’en finit pas d’innover depuis 1923.


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10 anecdotes sur la marque Colmar

1 – 100 ans d’histoire

Depuis presque son origine, la griffe n’a cessé d’être présente sur les pistes enneigées, à la fois portée par les skieurs les plus illustres et un grand public adepte de style en toute circonstance.
Depuis presque son origine, la griffe n’a cessé d’être présente sur les pistes enneigées, à la fois portée par les skieurs les plus illustres et un grand public adepte de style en toute circonstance. DR

Au départ, il était question de chapeaux. Le 31 octobre 1923, à Monza, en Italie, Mario et Irma Colombo fondent une fabrique de chapeaux en feutre de laine, d’abord baptisée Manifattura Mario Colombo & C. Première initiative géniale : avec les pièces de feutre défectueuses, le couple a l’idée de réaliser des guêtres, alors accessoire vestimentaire indispensable de la garde-robe masculine, marquant ainsi les premiers pas vers sa diversification.


2 – Colmar, un nom à double sens

Évidemment, en France, on pense immédiatement à la ville alsacienne et on a du mal à voir le lien avec la montagne et le ski, même si les Vosges ne sont pas loin. En réalité, Colmar n’est rien d’autre qu’un acronyme formé par les trois premières lettres du prénom et du nom de Mario Colombo. Cette idée serait sortie de l’imagination d’une bande d’amis réunis autour des Colombo dans un café.


3 – Un esprit de famille

Colmar n’est rien d’autre qu’un acronyme formé par les trois premières lettres du prénom et du nom de Mario Colombo.
Colmar n’est rien d’autre qu’un acronyme formé par les trois premières lettres du prénom et du nom de Mario Colombo. DR

Les fils de Mario et Irma, Giancarlo et Angelo, ont très tôt intégré l’entreprise, après la mort de leur père. Ils vont se marier et avoir des enfants. Pour Giancarlo : Mario (l’actuel président) et sa sœur Laura (membre du conseil d’administration) intègrent l’entreprise dès 1972.

Dans les années 80, ce sont les fils d’Angelo, Giulio et Carlo Colombo, qui rejoignent l’aventure. Aujourd’hui, une quatrième génération est déjà en ordre de marche, avec Stefano Colombo, le fils de Mario, Roberta, la fille de Giulio, et Riccardo Vago, le fils de Laura. Au total, ce sont sept membres de la famille Colombo qui sont à des postes clés de cette entreprise totalement indépendante.


4 – Du bleu de travail aux combinaisons de ski

Dans les années 30, l’entreprise a diversifié son activité et produit plus largement des vêtements en coton, notamment des bleus de travail pour les ouvriers, les mécaniciens et les pompistes.

À cette époque-là, Colmar croise le chemin du champion de ski Leo Gasperl, précurseur de la technique du ski parallèle. Pour l’aider à battre ses records de vitesse, Colmar conçoit le « thirring », une sorte de cape qui se gonfle et fait alors ressembler le skieur à une chauve-souris.


5 – Innovations technologiques sur les pistes

Les combinaisons sont testées dans les souffleries de Fiat et Moto Guzzi. Mieux, les fibres sont issues de la recherche de l’École polytechnique de Milan.
Les combinaisons sont testées dans les souffleries de Fiat et Moto Guzzi. Mieux, les fibres sont issues de la recherche de l’École polytechnique de Milan. DR

Colmar ne va jamais cesser de maintenir un lien continu avec les athlètes et champions de ski pour créer des tenues au plus proche de leurs besoins. C’est le cas de l’Olimpionica, le premier anorak en popeline conçu spécifiquement pour le sport, mais c’est la Guaina Colò, élaborée à partir de textile élastique d’ordinaire utilisé en corseterie, qui assoit le caractère innovant de l’entreprise.

Tout au long des années 70, une série d’innovations techniques incroyables sont réalisées. Les combinaisons sont testées dans les souffleries de Fiat et Moto Guzzi. Mieux, les fibres sont issues de la recherche de l’École polytechnique de Milan. C’est ainsi que naît la légendaire Ceffa, la veste du slalom géant, dont les caractéristiques esthétiques et techniques entreront dans l’histoire de l’entreprise.


6 – Un fleuron du sport italien

Colmar a entretenu plus de cinquante ans durant (jusqu’en 1991) un partenariat avec la Fédération italienne des sports d’hiver (FISI). En 1950, Zeno Colò est le premier Italien à remporter la descente et le slalom géant aux championnats du monde. Inventeur de la position « en œuf », il est également sacré champion olympique à Oslo, en 1952.

Dans les années 70, le ski italien devient l’un des meilleurs au monde et la légende de la Valanga Azzurra (l’équipe masculine de ski) va dominer les podiums, portant aux nues des noms tels que Gros, Thoeni, Stricker, Schmalz, Tomba, Compagnoni…


7 – Une référence stylistique

La veste Bormio, créée pour célébrer la Coupe du monde organisée en 1985 dans la station éponyme, se compose de plusieurs couches, d’inserts en cuir et de manches amovibles.
La veste Bormio, créée pour célébrer la Coupe du monde organisée en 1985 dans la station éponyme, se compose de plusieurs couches, d’inserts en cuir et de manches amovibles. DR

À partir des années 60, la pratique du ski connaît un véritable essor chez le grand public. Colmar est associée à cette tendance, car la marque n’hésite pas à déployer des opérations de communication présentant ce sport comme un art de vivre à part entière.

La veste Bormio, créée pour célébrer la Coupe du monde organisée en 1985 dans la station éponyme, se compose de plusieurs couches, d’inserts en cuir et de manches amovibles.

Les années 90 voient l’arrivée de Technologic, des vêtements d’extérieur composés d’éléments de différentes couleurs qui cassent le classicisme des tenues habituelles et apportent une touche pop à la neige.


8 – Du skiwear à l’urbanwear

Dans les années 2000, les vêtements techniques font désormais partie du quotidien de chacun, et Colmar lance la ligne Originals, qui décline l’ADN de l’entreprise dans un style de vie citadin, avec doudounes, tee-shirts, sweat-shirts… Une réédition de pièces iconiques dont le caractère vintage connaît un important succès. Ce déploiement de gamme conduit à l’ouverture d’une vingtaine de boutiques Colmar à travers l’Europe.


9 – Des collaborations

Une réédition de pièces iconiques dont le caractère vintage connaît un important succès.
Une réédition de pièces iconiques dont le caractère vintage connaît un important succès. DR

La déclinaison Colmar Originals signe de nombreuses collaborations pour créer des collections capsules. La dynamique est d’abord initiée avec l’école Vogue Talent et les artistes pop Van Orton. En 2018, une collection est ensuite mise au point avec Shayne Oliver, le directeur créatif de la griffe underground new-yorkaise Hood by Air, qui combine musique, streetwear et luxe.

En 2019, Colmar sollicite Yusuke Aizawa, directeur créatif de White Mountaineering (Tokyo), qui associe l’univers de l’outdoor et du luxe. En 2023, Aizawa revient pour assurer la direction artistique de la ligne Revolution, tandis que l’artiste californien Joshua Vides signe une collection capsule pour célébrer les 100 ans de la maison (photos).


10 – Des liens avec la France

Dès les années 60, Colmar se retrouve un peu par hasard – un appel d’offres aperçu lors d’un passage à Marseille – à produire des sahariennes pour le corps militaire français de la Légion étrangère. Mais c’est à partir de 2011 que la marque italienne noue des liens forts avec l’Hexagone en signant un accord avec la Fédération française de ski (FFS).

Les champions Alexis Pinturault, Tessa Worley, Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux ont tous skié en Colmar ! Et puis, ne pourrait-on pas voir dans les couleurs de la marque – le bleu, le blanc et le rouge  – un écho à notre drapeau ?


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