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Elle a imposé son allure rock comme l'uniforme de toute une génération. C'est désormais le nez que vise Carine Roitfeld. La féline présente en effet en cette rentrée un nouveau parfum, Forgive Me, aux senteurs envoûtantes qui évoquent en elle mille souvenirs, et une gamme la maison inspirée de sa ligne éponyme, Carine.
Alors qu’elle enfile le costume de marraine pour la première édition des Puces de la Samaritaine (jusqu’au 31 octobre 2023), Carine Roitfeld y introduit une nouvelle gamme de senteurs pour la maison. En parallèle, outre-Manche, c’est le corps qu’enchantera Forgive Me, sa toute nouvelle fragrance incarnée par sa fille, Julia Restoin-Roitfeld.
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La patronne indétrônable de la mode à la française
Elle a écrit les plus belles lignes de l’histoire de Vogue Paris (désormais Vogue France, ndlr). Carine Roitfeld, qui en fut la rédactrice en chef de 2001 à 2011, est l’une des figures les plus influente de la mode contemporaine. Collaboratrice privilégiée du photographe Mario Testino, de l’illustre Karl Lagerfeld ou encore de Tom Ford époque « Porno Chic », elle continue aujourd’hui à incarner le chic à la française par delà de nos frontières.
A la tête de son propre magazine, CR Fashion Book, et de sa marque lifestyle éponyme, la féline directrice artistique introduit en cette rentrée une nouvelle gamme de senteurs pour la maison inspirée de son parfum « Carine » ainsi qu’un nouveau parfum, « Forgive Me ».
Pour elle, le parfum s’apparente à « l’accessoire ultime ». Tout la ramène à l’odeur. Si elle se rappelle avoir développé un goût très personnel pour le vêtement auprès de sa maman qui tenait la brocante « Fanette » aux Puces de Saint-Ouen quand elle était enfant, c’est l’odeur des boutiques de fringues vintage qui lui est restée dans le nez.
Dans le sillage de Carine Roitfeld
« A mon époque, on s’habillait toutes et tous pareil, il y avait très peu de marques, pas encore Zara et consorts, à la rigueur quelques boutiques d’uniformes d’écoliers. Alors j’allais fouiner aux Puces et j’essayais des fringues à frange au cul des camions, explique la directrice artistique, évoquant les prémices de sa passion pour la mode.
« Epoque mai 68, j’allais aussi souvent dans les surplus de l’armée. Ils m’évoquent une odeur très particulière, pas spécialement bonne, indescriptible, du genre qu’on ne fera jamais partir même après des dizaines de lavages, qui ne m’a jamais quittée. » En 2019, la Parisienne introduit sept fragrances d’un coup d’un seul. Elles portent toutes des prénoms qui lui sont chers (Vladimir, Orson, Aurélien…) car « les odeurs, ce sont des souvenirs. »
« Contrairement à ce que les gens pourraient penser, je n’ai pas une énorme garde-robe. Ce fut le cas, mais aujourd’hui je remets souvent les mêmes choses. C’est bête, mais quand on a trouvé le bon pull, la bonne robe, la ceinture parfaite, c’est dur de s’en passer. Je voulais amener la même idée avec mes parfums : permettre à chacun de trouver son sillage parfait. »
Le patchouli, comme un souvenir
Carine Roitfeld s’est bien entendu entourée des meilleurs pour composer ses nouvelles senteurs. Dominique Ropion, nez de Frédéric Malle, pour le parfum et Domitille Michalon Bertier pour sa bougie (inspirée du parfum Carine, déjà imaginé par Dominique Ropion). Rien que ça.
Les deux objets ont néanmoins en commun de fleurer bon le patchouli, une odeur chère à leur créatrice qui lui évoque de nouveaux souvenirs. « Je chéri le patchouli depuis que je suis petite. Quand j’étais jeune, Chanel et Guerlain étaient bien loin de ma bourse. Alors, je courais les boutiques indiennes avec ma mère à la recherche de tissus. J’ai ainsi découvert l’encens que je faisais brûler dans ma chambre en écoutant David Bowie, époque Life of Mars. Ma mère pensait que c’était de la drogue ! (rires) J’y achetais aussi des petites fioles d’extrait de patchouli, une odeur dont je ne me suis jamais lassée. »
Le patchouli se décline alors en fragrance d’intérieur couplée à une bougie, deux objets déco qui ressemblent à leur créatrice : « j’adore le noir et les lignes franches. » Mais aussi en parfum, Forgive Me, dont sa fille, Julia Restoin-Roitfeld est l’égérie.
Et pour la suite ? « Romy, la fille de Julia, a désormais onze ans. Je sens qu’elle va bientôt me réclamer sa propre fragrance… », sourit Carine Roitfeld pour qui le parfum est définitivement une histoire de famille.
Forgive Me est disponible en exclusivité mondiale chez Harrod’s et sur le site internet de Carine Roitfeld.
La collection de bougie et de parfum d’intérieur est quant à elle disponible en avant-première à la Samaritaine et sur le site internet de Carine Roitfeld.
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