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Alain Thébault, fondateur de SeaBubbles, se relance avec un nouveau bateau prometteur : The Jet ZeroEmission, toujours monté sur des hydrofoils mais, cette fois, alimenté par deux piles à combustible à hydrogène.
En 2019, on aperçoit pour la première fois les prototypes de SeaBubbles sur la Seine. Prévus pour entrer en fonctionnement un peu avant les JO de Paris 2024, ces petits bateaux électriques montés sur des hydrofoils, créés en 2015 par Alain Thébault, représentent alors l’avenir du transport fluvial citadin. Mais ils sont finalement trop lents, pas pratiques – inutiles ? – et leur modèle économique est trop fragile. En 2020, SeaBubbles passe entre les mains d’investisseurs qui souhaitent en faire des limousines aquatiques de luxe, et Alain Thébault quitte le navire, traverse les Alpes et rejoint la Suisse. Là-bas, il fonde une nouvelle entreprise et présente The Jet ZeroEmission.
Plus élancé que les SeaBubbles, et plus aérodynamique, il est monté sur trois hydrofoils à 80 cm au-dessus de la surface, et ses moteurs sont alimentés par deux piles à combustible à hydrogène. Décliné en jet et en liner, il est capable, respectivement, d’accueillir 6 à 8 passagers et 26 à 32 passagers et d’atteindre des vitesses de 40 nœuds (75 km/h) en jet et 25 nœuds (46 km/h) en liner.
The Jet ZeroEmission, de palace en palace ?
Et, plutôt que de vendre son projet aux villes comme lors de sa première expérience, l’ancien navigateur, concepteur de l’Hydroptère, se tourne plutôt vers les palaces ainsi que les destinations chic, lacustres et balnéaires. Il propose la marque et les modèles à des fabricants, qui seront chargés de trouver les clients.
Et ça semble fonctionner ! The Jet ZeroEmission a tapé dans l’œil de Zenith Marine Services et du fonds DWYN, basés à Dubaï. C’est ainsi des Emirats Arabes Unis qu’Alain Thébault a annoncé que ce premier partenariat devrait déboucher sur une levée de fonds de 10 millions d’euros.
Premier « vol » prévu pour 2023
Et si tout va si vite, c’est parce que les premiers exemplaires de The Jet ZeroEmission devraient « voler » sur les eaux dubaïotes lors de la COP 28, organisé dans l’Emirat en novembre 2023. Si le projet est un succès, alors le nouveau bébé d’Alain Thébault verra le jour avant les JO 2024, date initialement annoncée du lancement des SeaBubbles… C’est fou !
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