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Le Silencio s’exporte et ouvre une deuxième adresse sur une île qui lui ressemble beaucoup : Ibiza, chic et festive.
Inauguré en 2011, le Silencio a pris une telle ampleur en 10 ans qu’on pourrait penser qu’il est installé rue Montmartre depuis toujours. Imaginé par David Lynch, il a vu passer tout ce que Paris produit de dandys et de modeuses, de groupes en vogue et mixologues prisés. Un mythe qui est déjà sorti de son cocon du 2e arrondissement de Paris avec succès lors d’opérations éphémères : à Miami Art Basel, au Festival de Cannes, à la Biennale de Venise, à la Serpentine Gallery de Londres et même chez nous, avec « Silencio à la maison », la livraison de menus gastronomiques à domicile pendant le deuxième confinement. Mais voici venu le temps, pour les rires et les chants du Silencio, de s’exporter pour de bon : le club vient d’inaugurer sa seconde adresse, à Ibiza, baptisée El Silencio.
Ibiza, destination évidente pour le Silencio
« Pour nous, Ibiza est la destination idoine pour installer notre nouveau hub culturel car l’île a toujours attiré des créatifs du monde entier. Cet esprit indépendant, qui mêle art, musique, mode et design, nous paraît très familier. » Pour Arnaud Frisch, le fondateur et propriétaire du Silencio, cette inauguration d’El Silencio à Ibiza est une évidence.
Sur l’île des Baléares, El Silencio s’est installé dans une crique près de la plage de Cala Moli. Pas le lieu le plus célèbre d’Ibiza, mais un spot prisé des locaux qui viennent ici admirer le coucher de soleil. Le club se divise en quatre espaces principaux : un lounge, une salle privée, un bar à tapas / cocktails au bord de la piscine et un restaurant les pieds dans le sable.
A la baguette de ce dernier, on trouve Jean Imbert. Le chef français exporte le concept ToShare qu’il a créé à Saint-Tropez avec Pharrell Williams : de la street food haut-de-gamme, à partager, créée à partir de produits locaux. La carte des cocktails a été imaginée par Diego Cabrera, patron du Salmon Guru à Madrid, l’un des World’s 50 Best Bars.
Art et… coworking !
Jusque-là, on retrouve tous les codes du Silencio parisien : cosy, chic, belles assiettes et de bons cocktails. Et l’art alors ? Le club promet des projections, des concerts et des événements culturels, « dans la même veine qu’à Paris ». Et une œuvre d’art, imaginée pour l’occasion par Miranda Makaroff, The Octopus Visit, représentant un poulpe et un pied géants, trône au cœur du lieu. Cette installation est inspirée de la rencontre entre l’artiste et le (délicieux) céphalopode durant un séjour sur l’île voisine de Formentera…
Si le transport du concept Silencio de la rue Montmartre aux Baléares s’est fait sans accroc, le club a tout de même dû s’adapter à la vie post-Covid. Ainsi, on trouve, dans une « chill-out area », un espace… de coworking ! Participer à une réunion depuis un club à Ibiza, c’est aussi ça the new normal.
El Silencio Ibiza, Cala Molí.
www.elsilencioibiza.com
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