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Test – Scooter : Yamaha Tricity, le bon, le beau et le mature

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La marque aux trois diapasons a tapé très fort avec son nouveau scooter à trois roues Tricity 300. Elle ne s’est pas contentée de coller un gros moteur dans son petit modèle pour le booster : Yamaha propose ici un engin interurbain facile, beau et pratique. Tout pour répondre à un usage quotidien en sécurité.

Seule marque japonaise à proposer un scooter à trois roues, Yamaha a profité de son excellent deux-roues XMax 300 et de son savoir‑faire sur les trois-roues Tricity 125 et Niken (sa moto à trois roues) pour concocter un Tricity 300 dynamique et bien pensé. Un test par The Good Life.

Valorisante, sa silhouette attire l’œil et surprend par son aspect massif qui dévoile quelques détails de son train avant à deux roues. Ce souci de l’esthétique se retrouve dans ses feux à LED à la jolie signature lumineuse, dans ses plastiques de belle facture et bien assemblés, dans ses coloris discrets et dans son gabarit, classant ce 300 plutôt dans la cour des 500.

A bord, il accueille pilote et passager avec attention : tablier large, vaste espace aux pieds, bulle bien dimensionnée, selle à hauteur raisonnable (795 mm), même si sa largeur empêche de poser les pieds à plat par terre pour un conducteur de moins de 1,75 m. Le guidon tombe bien sous les mains et assure une assise droite agréable.

Le Tricity 300 de Yamaha serait un peu le rejeton des amours d’un Niken et d’un XMax 300. – Good Test du Yamaha Tricity
Le Tricity 300 de Yamaha serait un peu le rejeton des amours d’un Niken et d’un XMax 300. – Good Test du Yamaha Tricity DR

Test du Yamaha Tricity, classique mais dynamique

De facture classique, le tableau de bord LCD expose ses multiples informations facilement accessibles grâce à un bouton sur le guidon. La prise de type allume-cigare en façade de tablier jure un peu, mais sa tension de 12 V se révèle bien plus pratique qu’une simple prise USB. Sur le plan technique, les Japonais de Yamaha ont soigné l’équipement : clé sans contact, à laisser dans la poche donc, freinage intégral UBS combiné au levier gauche et à l’ABS, contrôle de traction TCS, pneus de 14 pouces et monocylindre développant 28 ch.

Une fois la selle soulevée, on accède à un bel espace éclairé de 43,5 litres, de quoi ranger au moins deux casques sans forcer. Ce Tricity 300, déjà séduisant en statique, enfonce le clou en dynamique. Malgré un poids supplémentaire d’environ 60 kg comparé au modèle XMax 300, son équivalent à deux roues, le Tricity s’amuse en toutes circonstances. Son moteur assure des départs francs, de bonnes reprises et une allonge sur les voies rapides supérieure aux vitesses légales.

Le tout dans une sonorité proche de celle d’un moteur de moto. Mais c’est surtout sa maniabilité qui surprend. Sa prise en main est facile. Stable, précis, il met immédiatement en confiance, grâce, notamment, à un équilibre de poids réparti de façon égale entre l’avant et l’arrière. Sa roue avant supplémentaire permet, quant à elle, d’évoluer sans difficulté et sans risque sous la pluie ou sur les revêtements glissants.

Un rien austère, l’instrumentation à large écran LCD est bien lisible et complète. – Good Test du Yamaha Tricity
Un rien austère, l’instrumentation à large écran LCD est bien lisible et complète. – Good Test du Yamaha Tricity DR

Une stabilité qui fait merveille

Sur les petites routes, sa capacité à avaler les virages fascine et rassure en même temps. Ses suspensions absorbent parfaitement les irrégularités, sans secousse au guidon ni louvoiement, même dans les grandes courbes rapides avec un méchant raccord au milieu. Le confort est au rendez-vous, tant en amortissement qu’en protection. La bulle préserve la tête et les épaules et évite toute prise au vent du casque. Ce Tricity est à l’aise sur l’asphalte, depuis la ville, où il évolue avec facilité et équilibre, jusqu’aux autoroutes, où sa stabilité fait merveille.

Son freinage sécurise également par son attaque franche sur le levier et son assiette assurée par le système intégral qui met en action tous les disques en même temps. Cerise sur le gâteau, la pédale, obligatoire sur ces véhicules de la catégorie L5e, est positionnée de façon à ne pas gêner les pieds. Et pour ceux qui ne veulent pas les poser à terre, même à l’arrêt, Yamaha a équipé son Tricity d’un système de stabilisation « Standing Assist » spécifique, qui se déclenche sous les 10 km/h, gaz relâchés, en appuyant sur le bouton prévu à cet effet.

Celui-ci verrouille le système d’inclinaison des deux roues avant, mais pas les suspensions, ce qui permet de manœuvrer en souplesse à faible vitesse sans que le train soit totalement raide. D’ailleurs, chose rare sur un trois-roues, le Tricity est muni… d’une béquille latérale. Ce scooter est une merveille !

Caractéristiques

• Moteur : monocylindre de 292 cm3.
• Puissance : 28 ch à 7 250 tr/min.
• Poids : 239 kg tous pleins faits.
• Vitesse maxi : 145 km/h environ.
• Consommation : 3,5 l/100 km environ.
• Autonomie : 350 km environ.
• Prix : 8 299 €.


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