×
La Good Playlist « pop planante » d’ Isaac Delusion
jchassagne

Culture

La Good Playlist « pop planante » d’Isaac Delusion

Culture

Le groupe parisien aux clips léchés et à la pop efficace est à l’affiche du festival Rootstock, en Bourgogne, du 13 au 15 juillet. Pour l’occasion, Loïc, le chanteur, répond aux questions de The Good Life et concocte une playlist « pop planante ».

Au château de Pommard (21) au cœur du vignoble bourguignon, Isaac Delusion partagera l’affiche du festival Rootstock (du 13 au 15 juillet) avec, entre autres, Keziah Jones et le DJ Breakbot. Un événement intimiste, seulement 1500 places disponibles, et l’occasion de déguster du bon vin, bien manger et de profiter de l’un des derniers concerts du groupe parisien avant son retour en studio.

Le festival Rootstock se déroulera du 13 au 15 juillet sur le domaine du château de Pommard, en Bourgogne.
Le festival Rootstock se déroulera du 13 au 15 juillet sur le domaine du château de Pommard, en Bourgogne. DR

Après deux EP, Isaac Delusion sortait son premier album en 2014. Sa pop électro accompagnée de clips toujours très travaillés, font le succès du groupe qui signera en 2015 sur le label Microqlima, celui de L’Impératrice. Deux ans plus tard, en avril 2017, le groupe sort un second opus, le dernier en date, Rust & Gold, qu’il défend depuis sur scène, dont certaines prestigieuses comme le Casino de Paris en avril dernier. Rencontre avec Loïc, son co-fondateur et chanteur, avant la tournée des festivals.

Isaac Delusion au Casino de Paris où le groupe s’est produit le 23 avril dernier. Au centre, Loïc Fleury, chanteur, guitariste et co-fondateur.
Isaac Delusion au Casino de Paris où le groupe s’est produit le 23 avril dernier. Au centre, Loïc Fleury, chanteur, guitariste et co-fondateur. Julie Oona

The Good Life : Quels sont les artistes qui vous influencent le plus ?
Loïc Fleury : Je puis beaucoup de mon inspiration dans l’œuvre de David Lynch. J’ai grandi avec la musique de Neil Young, puis Jeff Buckley pour son côté lyrique. J’aime également le cinéma japonais, surtout Takeshi Kitano.

TGL : Justement, l’utilisation de l’image et de la vidéo est l’une de vos spécialités… Comment choisissez-vous les réalisateurs de vos clips ?
L.F. : On fait beaucoup de recherches, on dresse une liste d’une quarantaine de réalisateurs potentiels, puis on en discute entre nous jusqu’à n’en garder qu’un. Ensuite, on prend contact avec l’élu pour lui expliquer notre vision du morceau en question. Si le courant passe, il aura carte blanche.

TGL : En Quoi Rust & Gold, votre deuxième album, est-il différent du premier ?
L.F. : Il est plus abouti. Entre temps, nous avons gagné en maturité, notre niveau musical s’est amélioré, nous maîtrisons mieux notre musicalité. L’idée n’était pas de plonger dans la facilité en faisant simplement de la pop sucrée. Puis il a explosé en live, les concerts ont sublimé l’album.

TGL : Vous avez déjà travaillé avec L’Impératrice sur deux morceaux, est-ce qu’il y a d’autres artistes avec qui vous aimeriez collaborer ?
L.F. : Pourquoi pas Fishbach, signée sur Microqlima, notre label en management. Je l’apprécie beaucoup et nos deux univers pourraient fonctionner ensemble.

TGL : Vous préparez un nouvel album…
L.F. : L’expérience de Rust & Gold nous servira pour le prochain, puisque nous allons faire vivre des morceaux sur scène avant de les enregistrer. Il nous reste peu de dates, le troisième album devrait donc arriver assez rapidement. On ne compte pas s’arrêter là, on veut continuer à faire voyager les gens, c’est certain !

Isaac Delusion sera en concert le 14 juillet au château de Pommard pour le festival Rootstock, billets disponibles ici.


La playlist « pop planante » d’ Isaac Delusion pour TGL


Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture