The Good Business
La capitale britannique, dont l’économie était moribonde dans les années 80, a retrouvé en trente ans sa prospérité. Malgré une légère baisse de tonus depuis le vote sur le Brexit, en 2016, le dynamisme de la City et des industries numériques et culturelles permet à la plus cosmopolite des métropoles mondiales d’aborder l’avenir avec confiance.
• Population : en 2019, la population de Londres a atteint 8,9 M d’habitants, dépassant le record établi en 1939 (8,8 M, soit à l’époque la première métropole mondiale, à égalité avec New York). A partir de 1940, le nombre d’habitants diminue, et la ville n’en comptait que 6,5 M en 1985. Depuis, la croissance de la capitale s’est accompagnée d’une immigration massive, au point qu’aujourd’hui 40 % des Londoniens sont nés à l’étranger.
• Economie : le PNB de Londres (500 Mds £ en 2019) atteint le quart de celui du Royaume-Uni. 4,75 M de Londoniens ont un emploi, le taux de chômage n’étant que de 4,1 %. La richesse produite par heure travaillée dépasse de 31 % la moyenne britannique, et le revenu annuel par tête atteint 27 825 £ (moyenne nationale : 19 500 £). Les principales dépenses des autorités locales concernent l’éducation (7,6 Mds £), les services sociaux (3,4 Mds £), la police (3,4 Mds £), les transports (2,6 Mds £) et l’aide à l’enfance (1,9 Md £).
• Education : Londres est une destination mondiale très désirable pour les étudiants, avec 50 universités et établissements d’enseignement supérieur, dont University College (classé au 8e rang mondial), Imperial College (9e), King’s College (33e) et la London School of Economics (44e), sans compter Oxford (4e) et Cambridge (7e), situés à moins de 100 km de la capitale.
• Administration : la Greater London Authority est composée d’un exécutif dirigé par un maire élu pour quatre ans, et d’une assemblée de 25 membres qui contrôle son action. Le maire a compétence sur l’économie, les transports, la police et les pompiers. Londres comprend également 32 arrondissements (boroughs) gouvernés par des conseils chargés de l’éducation, des services sociaux, de la collecte des déchets et de l’entretien des petites rues. Pour sa part, la City of London dispose d’un gouvernement indépendant depuis le XIIe siècle.
• Tourisme : employant 700 000 Londoniens (soit un salarié sur sept), le tourisme repose sur 12 M de visiteurs nationaux séjournant au moins deux jours, et sur 19 M d’étrangers (plus gros contingents : les Américains, les Français et les Allemands). Londres fait partie des dix premières destinations pour le tourisme d’affaires, avec le centre QEII, à Westminster (jusqu’à 2 500 congressistes), et l’espace d’expositions et de conventions géant ExCeL, dans le quartier des docks.