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Depuis cinq ans, Air France peaufine sa montée en gamme. Après avoir revisité ses cabines premium et business, la compagnie dévoile aujourd’hui ses suites : une nouvelle version de la première classe, pensée comme une vitrine du luxe à la française, du tarmac jusqu’au ciel. Une évolution dans l’air du temps.
La compagnie réinvente l’expérience du voyage haut de gamme avec un nouveau chapitre dédié au confort. À bord de ses Boeing 777-300ER, Air France dévoile ses toutes nouvelles suites La Première : un concentré de luxe à la française, imaginé pour séduire les voyageurs les plus exigeants, du salon privé à l’atterrissage.
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Quoi de neuf à bord de La Première d’Air France ?
La suite
Seules quatre suites équiperont une poignée de Boeing 777-300ER, 19 appareils déployés vers dix destinations triées sur le volet, de Los Angeles à Tokyo, au départ de Charles-de-Gaulle dès l’été 2025. Signées STELIA Aerospace, ces cabines ont été repensées dans le détail pour optimiser chaque centimètre.

Résultat : un espace élargi de 25% (3,5 m²) grâce notamment à des coffres à bagages remplacés par un tiroir coulissant au sol, capable d’accueillir deux valises cabine, et un autre, sous la méridienne, pour les chaussures. Cinq hublots – une exclusivité Air France – laissent filtrer la lumière du ciel et d’épais rideaux en maille assurent le silence et l’intimité. La Première flirte désormais avec l’hôtellerie de poche.
Le fauteuil
Le fauteuil suit le tempo du vol : droit au décollage, incliné pour le dîner, horizontal pour la nuit. À portée de main, une console minimaliste et une tablette discrète accueillent écran ou repas sans empiéter sur l’espace vital.

En face, une méridienne bien pensée : on y pose ses jambes, on y bouquine, on s’y endort. En un geste, elle devient un lit de deux mètres de long et 75 centimètres de large. Quand vient l’heure de fermer les yeux, l’équipage entre en scène : surmatelas, oreiller dodu, couette signée Dumas Paris, l’orfèvre du sommeil, rideaux tirés, cloison centrale relevée jusqu’au plafond.
Un pyjama

Simon Porte Jacquemus a accepté l’invitation d’Air France à réinventer son pyjama, uniquement distribué en première classe. Pensé pour la nuit, mais pas pour la fête, le créateur a laissé de côté la sensualité qui caractérise souvent ses pièces pour se concentrer sur le confort. Le pyjama est proposé dans une housse en popeline de coton en forme de taie d’oreiller qui joue sur un trompe-l’œil surréaliste, une touche créative signée Jacquemus. Des boutons « rond-carré » – signature géométrique de la maison – ornent la pochette qui peut être facilement conservée après le voyage, comme souvenir d’une nuit d’exception à bord. À chacun son pyjama. Bleu ou rouge : comme dans Matrix, un simple choix de couleur conditionne le futur. Col rond et coupe loose versus col en V et taille ajustée : tout est une histoire de style – le vôtre. L’hippocampe ailé, symbole historique de la compagnie, est brodé sur la poitrine du pyjama dans sa version stylisée la plus récente, dite « au fil », devenue la signature de l’expérience de voyage La Première.
Divertissement
Chaque passager La Première dispose de deux écrans 4K de 32 pouces accessibles depuis son fauteuil, sa méridienne ou son lit. Un casque Denon à réduction de bruit est à disposition, mais l’option Bluetooth permet aussi de connecter ses propres écouteurs.

Les prises électriques 110V/220V, USB A et C, ainsi que la recharge sans fil et les supports pour smartphone ou tablette assurent une connectivité totale et tout confort. L’offre de divertissement va au-delà du simple choix : près de 350 films, dont une sélection française pointue et des titres primés à Cannes, hérités d’un nouveau partenariat exclusif avec Canal +. Bien utile quand on n’a pas envie d’allumer le wi-fi pour consulter ses e-mails…
Gastronomie
En 2025, au départ de Paris, les chefs trois étoiles Emmanuel Renaut, Arnaud Lallement et Anne-Sophie Pic se relaient pour signer les menus proposés aux hôtes La Première. Pour le vol retour, la compagnie a noué des partenariats avec des chefs locaux – et non moins étoilés ! – pour assurer la même qualité de gastronomie à bord.

Dominique Crenn à Los Angeles – première femme cheffe du pays à recevoir trois étoiles Michelin. À Singapour, Julien Royer pour une cuisine cosmopolite avec des produits minutieusement sélectionnés. Et au départ de Tokyo, Olivier Chaignon, qui marie son savoir-faire français à des produits japonais de saison. Le tout servi dans un service signé Jean-Marie Massaud avec des couverts Christofle. Rien que ça.
Les pieds sur terre dans la Première Air France
Baptisé Épernay, le premier Boeing 777-300ER équipé des nouvelles suites d’Air France s’est envolé ce printemps de Paris-Charles-de-Gaulle pour New York. Avant d’y prendre place, les quatre chanceux voyageurs ont été pris en charge à leur domicile par un chauffeur privé et ont attendu dans un nouveau « vestibule » meublé de pièces de Pierre Paulin, à l’abri du tumulte de l’aéroport, afin d’accomplir toutes les formalités liées au départ.

La sécurité ? Passée sans attendre. Le salon ? 1000 m² uniquement accessibles aux clients La Première, pensé par l’architecte Didier Lefort, parfumé de AF001, la fragrance exclusive de Francis Kurkdjian, et mis en bouche par Alain Ducasse. La carte des vins et des champagnes, au sol comme en vol, est signée Xavier Thuizat, chef sommelier du Crillon.
Sur le chemin du retour, ces happy few ont à nouveau pu faire une halte au salon pour s’y doucher ou s’y restaurer avant de retourner au quotidien.
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Site internet d’Air France