The Good Look
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Quartz, automatique, mécanique... Tant de termes qui jalonnent l’univers horloger et qui nous laissent parfois perplexes au moment de choisir notre nouvelle montre. The Good Life décrypte les spécificités de ces mouvements horlogers pour vous aider à trouver la montre faite pour vous.
Pas toujours évident de s’y retrouver dans la terminologie horlogère, encore moins de savoir quelle montre sera la plus adaptée à nos habitudes et à notre mode de vie. Si certains ne jurent que par les montres à mouvement automatique, d’autres préfèrent la facilité d’usage d’une montre à quartz. Les plus experts d’entre nous se tourneront quant à eux vers des montres aux mouvements complexes et aux nombreuses fonctionnalités. Pour s’y retrouver, voici un tour d’horizon des différentes options pour trouver la montre parfaite qui viendra parer votre poignet.
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La montre automatique, prouesse d’ingénierie
Derrière le cadran de ces objets se cachent de véritables prouesses d’ingénierie. La montre mécanique à remontage automatique trouve ses origines au 20ème siècle, mais le système que nous connaissons aujourd’hui ne verra le jour que dans les années 1920 de la main de l’horloger John Harwood. Avant cette première, pour s’assurer d’être à l’heure, il fallait remonter manuellement sa montre au quotidien, ne garantissant alors qu’une exactitude approximative.
John Harwood met un terme à cette problématique en basant son mouvement sur le principe suivant : pour remonter la montre, il suffit de bouger son poignet. Ce simple mouvement va déclencher la réaction d’un poids dans la montre, qui active alors le mécanisme et la remonte de manière automatique. L’inconvénient de ce système reste la faible réserve de marche : au bout de 12 heures sans mouvement, la montre s’arrête. Il faut alors la remettre à l’heure. Dix ans après Harwood, Rolex pousse ce mécanisme encore plus loin avec une réserve de marche de 36 heures.
Depuis, les montres sont montées en puissance, leurs mécanismes se perfectionnant dans une quête constante d’exactitude et de performance. Certaines maisons horlogères, à l’image d’Audemars Piguet, parviennent même à imaginer des mécanismes à la réserve de marche atteignant les 72 heures. La même problématique persiste cependant : si la montre n’est pas portée régulièrement, elle le mouvement automatique se stoppera. S’ajoute à cela la question de son exactitude. En moyenne, une montre automatique perd une dizaine de secondes par jour et doit être réajustée de manière régulière.
Les mouvements complexes
Dans leur constante quête de la performance, les horlogers ont mis au point au fil des ans des mécanismes dits « à complications« . Pour les expliquer simplement, ces montres ne font pas qu’indiquer l’heure et les minutes, mais se dotent de nombreuses informations additionnelles. Une montre automatique peut ainsi cumuler plusieurs complications, chacune d’entres elles venant ajouter une plus-value à l’objet et démontrer le savoir-faire de la maison horlogère.
Date, chronographe, indication de la réserve de marche, phases de la lune, double fuseau horaire, tourbillon, ou encore répétition minute sont autant de complications qui se trouvent aujourd’hui ajoutées aux objets horlogers les plus prisés et les plus prestigieux. Parmi les plus complexes à intégrer dans le mouvement : le quantième perpétuel, qui régle la date de manière automatique, en prenant en compte les années bissextiles et mois irréguliers.
Ces indications et éléments de mesure raviront les amoureux d’exactitude mais aussi de beaux objets. En effet, les cadrans de ces montres sont riches en détail, le tourbillon se faisant signe distinctif d’une pièce horlogère d’exception.
Le mouvement à quartz, plus fiable ?
La montre à quartz apparaît dans les années 1960 et se commercialise grâce à la marque Seiko à la fin de cette décennie, pour rapidement prendre de plus en plus de place sur le marché horloger. Si les plus conservateurs amoureux d’horlogerie helvétique voient un blasphème en cette révolution, la montre à quartz se fait de plus en plus commune, appréciée pour sa précision et sa durabilité.
Mais avant de rentrer dans ses avantages, revenons sur son fonctionnement. Le mécanisme à quartz comprend une pile. Celle-ci vient activer le cristal de quartz qui se mettra alors à vibrer avec régularité, venant activer le mécanisme de la montre. Une véritable révolution dans les années 1960 qui fait grimper les prix des premiers modèles Seiko à plus de 10 000 €.
Aujourd’hui, ces modèles sont les plus abordables, mais aussi les plus fiables, portés par des maisons telles que la célèbre marque Swatch. La régularité fascinante de la vibration du quartz garantit une exactitude inégalée, avec en moyenne un peu moins d’une minute de perdue sur le courant d’une année. Pas besoin de porter sa montre au quotidien : la montre à quartz pourra continuer à fonctionner et rester à l’heure, même si elle est régulièrement oubliée sur votre table de chevet.
Autre avantage, le type de piles utilisées dans ces mécanismes ont une durée de vie de plusieurs années, vous assurant d’être à l’heure pendant de longs mois. Seul détail auquel prêter attention : une fois la pile usée, il faudra immédiatement la remplacer pour éviter qu’elle n’abîme le mécanisme de votre montre.
Laquelle est faite pour moi ?
Les têtes en l’air ayant déjà tendance à être en retard chaque jour de leur vie, la montre automatique ne semble pas faite pour vous. En effet, pour assurer son exactitude, la porter au quotidien sera nécessaire, faute de quoi le cadran ne fera que vous mentir. Nous vous conseillons donc plutôt la fiabilité de la montre à quartz, ne nécessitant votre attention que tous les deux ou trois ans pour le remplacement de sa pile.
Les amoureux de belles pièces ne pourront quant à eux pas se résoudre à opter pour cette technologie. Pour les fans de mouvements à haute complexité, Audemars Piguet, Patek Philippe ou encore Jaeger-Lecoultre sauront satisfaire votre passion pour les beaux objets bénéficiant de la rigueur helvétique et des complexités les plus prestigieuses.
