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Mode : Wardrobe NYC, le strict minimum
Mode : Wardrobe NYC, le strict minimum
jchassagne

The Good Business

Mode : Wardrobe NYC, le strict minimum

The Good Business

Lancée en décembre 2017, Wardrobe NYC est une boutique de prêt-à-porter en ligne où l’on ne trouve que 16 pièces : 8 pour les hommes et 8 pour les femmes.

A l’heure de la fast fashion, des places de marché et sites de e-commerce multimarques qui empilent les promotions et engorgent nos boîtes mail de leurs newsletters, Christine Centenera, directrice mode de Vogue Australia, et son compagnon Josh Goot, styliste australien, ont lancé en décembre dernier, depuis New York, Wardrobe NYC.

A première vue, leur site est comme tous les autres, avec un menu déroulant et des lookbooks aux poses faussement décontractées. C’est après le choix du genre que cela devient intéressant. On nous propose alors de choisir un vestiaire de 4 ou 8 pièces.

Wardrobe NYC.
Wardrobe NYC. Jackie Nickerson

Le premier est composé d’une veste, d’un tee-shirt et d’un pantalon noirs, ainsi qu’une chemise blanche. Le tout pour 1 500 €. Le second, deux fois plus cher, voit s’ajouter un manteau, un hoodie, un pull en maille et un pantalon supplémentaire. Toujours en noir et blanc.

Les huit pièces du premier vestiaire masculin de Wardrobe NYC.
Les huit pièces du premier vestiaire masculin de Wardrobe NYC. DR

Et… C’est tout ! Huit pièces pour les hommes et la même chose pour les femmes. Au total, une collection de 16 basiques ultra-minimalistes revisités par Goot et Centenera et dépourvus de logos. Pourquoi ? Le couple a préféré créer un vestiaire intemporel et universel plutôt qu’une marque qui fait la course aux tendances saison après saison.

Wardrobe NYC.
Wardrobe NYC. Jackie Nickerson

Une réponse à cette nouvelle façon de consommer la mode que l’on voit émerger depuis quelques années, la slow fashion, et qui trouve avec Wardrobe NYC son concept le plus abouti.

A voir si la marque relèvera son challenge le plus corsé : se renouveler, pour ne pas s’essouffler et risquer de devenir une « pop-up brand » éphémère, sans pour autant renier son principe initial.


 

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