Horlogerie
Issu des podiums ou du Sambodrome, le vêtement s’exhibe dans toutes ses variantes, carré de soie et diadème compris.
Du musée des Arts décoratifs de Paris au Victoria and Albert Muséum, découvrez 5 expos mode, design et archi pour bien commencer 2022 !
Les expos mode pour débuter 2022 à Paris, Anvers et Florence
Thierry Mugler de A à Z, Paris. Consacrer une exposition à Thierry Mugler, c’est s’attaquer à forte partie, tant le créateur a développé de facettes. L’histoire du vêtement l’associe à des tailleurs aux épaules surdimensionnées, aux robes en latex et, de façon générale, à une érotique ludique. Mais c’est sans compter avec l’homme de spectacle, puisque Thierry Mugler, après avoir été danseur classique dans sa jeunesse, a toujours gardé le goût de la scène. Versant mode, l’exposition présente plus d’une centaine de tenues jamais exposées, dont des costumes créés pour Mylène Farmer, Beyoncé, Lady Gaga ou encore David Bowie, pour qui il a créé une robe de sirène pailletée ! Versant spectacle, l’accrochage revient aussi largement sur ses clips, ses courts métrages, ses revues et, bien sûr, ses défilés décoiffants. Thierry Mugler. Couturissime, musée des Arts décoratifs, jusqu’au 24 avril. madparis.fr
Le monde à travers la mode, Anvers. En 1997, Hussein Chalayan clôturait son défilé automne‑hiver avec des tchadors de plus en plus courts, jusqu’à laisser apparaître un pubis, puis un corps entièrement nu. Il alliait ainsi, avec un certain sens de la provocation, mode et faits d’actualité. En revenant sur les trois dernières décennies, qui ont connu les attentats du 11 septembre 2001, la crise économique de 2008 et les crises identitaires à répétition, le MoMu examine comment la mode visualise les transitions et les émotions contemporaines. L’exposition associe les créations turbulentes de grands noms de la couture – Alexander McQueen, John Galliano, Vivienne Westwood… – et les œuvres déflagrantes de plasticiens tout aussi engagés face aux interrogations du monde actuel. E/MOTION. Mode en transition, MoMu, jusqu’au 23 janvier. momu.be
Entre soie, Florence. La maison Salvatore Ferragamo est très réputée pour ses carrés et ses cravates de soie. C’est l’une des filles de Salvatore, Fulvia, qui a lancé, dans les années 70, la production de carrés imprimés de fleurs et d’animaux exotiques, qui trouvent leur source dans l’art oriental, les peintures, les ouvrages anciens sur la botanique et les sciences naturelles. Toutes ces inspirations ont été redessinées et notées, feuille après feuille, et ont été rassemblées dans plus de 1 000 volumes, conservés dans les archives Salvatore Ferragamo. Dans cette exposition, les tissus imprimés dialoguent avec les toiles, les vases, les sculptures qui les ont inspirés, tandis que les dessins préparatoires et les tests de couleurs révèlent les coulisses de cette fabrication d’exception. Silk, musée Salvatore Ferragamo, jusqu’au 18 avril. ferragamo.com/museo
Les expos design pour débuter 2022 à Moulins et Londres
Carnaval dans l’Allier, Moulins. Plumes, paillettes, masques… le carnaval de Rio se délocalise à Moulins, pour une immersion dans cette manifestation débridée à travers plus de 120 costumes de carnavaliers, tous en provenance de la célèbre métropole brésilienne. Considéré comme l’une des plus grandes fêtes au monde, le carnaval de Rio galvanise chaque année des millions de participants et de spectateurs, venus du monde entier. L’exposition revient sur les grandes étapes de l’évolution du carnaval et conduit le visiteur dans les rues de Rio, et surtout sur le Sambodrome, cette longue avenue construite par l’architecte Oscar Niemeyer pour accueillir les défilés des écoles de samba. Une magnifique salle présente d’imposants costumes de destaque, portés au sommet des chars et pouvant atteindre plusieurs mètres d’envergure. Carnaval de Rio, Centre national du costume de scène, du 4 décembre au 30 avril. cncs.fr
Fabergé à l’heure British, Londres. Le V&A présente une exposition qui raconte comment la succursale de Londres de Carl Fabergé, la seule ouverte hors de Russie, en 1903, a prospéré et comment ses créations ont fait l’objet de cadeaux faramineux, à l’image d’un étincelant diadème en aigues‑marines et diamants offert par le grand‑duc Frédéric‑François IV de Mecklembourg-Schwerin à son épouse, la princesse Alexandra de Hanovre, ou d’un somptueux vase en cristal de roche offert au roi George V et à la reine Mary le jour de leur couronnement. Parmi les 200 objets réunis, les plus beaux et les plus rares sont les œufs de Pâques impériaux. Trois d’entre eux sont exposés pour la première fois au Royaume‑Uni. Fabergé. Romance to Revolution, Victoria and Albert Museum, jusqu’au 8 mai. vam.ac.uk
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