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La maison Tiffany & Co. s’est associée à L’Épée 1839 pour créer un jouet pour hommes hors norme à la fois ludique, inattendu et très horloger. Une pendule aux allures de taxi new-yorkais peint en bleu… Tiffany.
Pour réaliser Mister Cab Driver, Tiffany & Co. n’a pas fait appel à n’importe qui. On parle ici d’une référence : la maison L’Épée 1839 est en effet connue de tous pour ses pendules parmi les plus créatives du marché alliant humour, poésie et savoir-faire. Cette manufacture signe en son nom sa propre collection, mais n’a également de cesse de collaborer avec les plus grands noms… MB&F de façon récurrente, Chanel, Louis Vuitton, Ulysse Nardin et, bien entendu, Tiffany & Co.
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Mister Cab Driver
Chacune de ses créations, fruit d’un travail d’équipe entre ingénieurs et horlogers au sein d’un bureau d’études aux allures de fourmilière, provoque un unanime effet waouh. Comme c’est le cas pour ce taxi new-yorkais dont la genèse est comparable à celle d’une montre, dont la taille des composants serait jusqu’à dix fois plus grande. Pendules ou montres, peu importe, l’ambiance au sein des ateliers est la même, les odeurs, aussi, sont similaires.
Chez L’Épée 1839, tout commence par un dessin transmis au bureau d’études pour un rendu en trois dimensions. Après validation, la main de l’homme programme les machines pour donner naissance aux composants, qui seront contrôlés, polis, traités. Le tout pour finir par un assemblage manuel de la globalité de la pièce par un seul et unique horloger.
À chaque fois qu’une pendule L’Épée sort des ateliers, le résultat est saisissant. Elle devient une irrésistible « talking piece » qui occupe instantanément le centre de l’attention et des conversations. Il suffit d’observer les réactions des amateurs quand ils découvrent l’horloge Tiffany Taxi. Un hommage fantaisiste réussi à l’héritage new-yorkais de Tiffany & Co., qui mesure 13 cm de hauteur, 18,8 cm de largeur, 47,5 cm de longueur et pèse plus de 5 kilos.
Sa carrosserie, dont la plaque d’immatriculation comporte la mention « NY-727 », clin d’œil à l’adresse emblématique de la boutique amirale de la maison située à New York au 727 Fifth Avenue, est en aluminium Tiffany Blue. Elle a demandé pas moins de sept couches de laque chauffée à haute température et présente des détails aussi précis qu’une bande chromée, signature typique des voitures des années 1950, et qu’une enseigne de taxi jaune au-dessus du pare-brise.
Mouvement hybride
Au-delà de son design à 1 000 % Tiffany, le savoir-faire horloger n’est pas en berne. Ce taxi est animé par deux mouvements mécaniques indépendants à remontage manuel « à friction » : il faut tirer la voiture vers l’arrière, clin d’œil aux jouets de notre enfance. Le premier, situé à la place du siège conducteur et offrant une réserve de marche de huit jours, est au service de la mesure du temps.
Les heures et les minutes s’affichent sur des disques rotatifs en acier situés au sommet de colonnes symbolisant les filtres à air du moteur en lieu et place du capot avant. Et si le taxi n’est plus à l’heure, le réglage se fait manuellement en tournant le volant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le second mouvement alimente le moteur du taxi.
C’est la clé du tableau de bord qui le démarre, comme pour une véritable voiture, déclenchant les pistons du V8 qui se mettent alors à monter et descendre. Une animation totalement indépendante de l’affichage du temps. C’est le levier de vitesse qui permet d’ailleurs de choisir entre la lecture du temps, l’animation ou la mise au point mort. Un objet de collection hors norme aux multiples facettes, à la fois pendule et jouet, édité à seulement dix exemplaires et symbolique de l’esprit décalé de la plus new-yorkaise des maisons de luxe…
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