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Le nouveau bistrot de Frédéric Anton remet à zéro les compteurs du genre

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The Good Guide

Au cœur du Bois de Boulogne, un lieu suspendu dans le temps a ressuscité : la Ferme du Pré Catelan. Ce petit corps de ferme, longtemps oublié, a retrouvé vie en septembre dernier sous l’impulsion de Frédéric Anton. Le chef triplement étoilé du Pré Catelan s’est donné pour mission de perpétuer l’excellence de son restaurant principal tout en rendant hommage aux traditions.

Avec la Ferme du Pré Catelan, le chef Frédéric Anton pause sur la table une cuisine généreuse, ancrée dans la tradition, mais bien plus accessible que celle de son grand frère étoilé. Le lieu lui-même est un enchantement : une grande salle lumineuse où le regard se perd dans les trésors amoncelés sous la hauteur sous plafond spectaculaire de l’ancien corps de ferme, orchestrée par Jean-Yves Rochon façon Harry Potter, maître de la décoration intérieure des lieux d’exception.

Le chef Frédéric Anton.
Le chef Frédéric Anton. Marie-Line Sina

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La Ferme du Pré Catelan : renaissance d’un lieu oublié

À la Ferme du Pré Catelan, pas de prétention. L’expérience repose sur la sincérité des produits, la générosité des portions et le respect des recettes classiques. Ici, chaque détail raconte une histoire : les murs affichent des menus d’époque, certains datant de 1911, précieusement conservés dans le bureau de Frédéric Anton avant d’inspirer les créations actuelles.

À table, l’émerveillement continue. La Crème Dubarry servie dans une soupière en argent signée Christofle (elle aussi issue des archives du Pré Catelan), accompagnée sur un joli plateau de la même maison de ses assaisonnements (croûtons dorés, du persil frit et une pointe de crème fraîche) donnent le ton. Comme note de cœur, optez pour le plat du jour (le maître étalon de tout bistrot qui se respecte) : ce mercredi de décembre, une blanquette de veau qui se hisse sans effort parmi les meilleures jamais dégustées. Notre voisin n’a pas résisté au pavé de bœuf à la croûte de poivre et à sa montagne de frites maison. Impossible de faire l’impasse sur la purée maison, relevée d’un jus de viande et de fromage.

Comment le pas mentionner la profiterole la plus juste de Paris ?
Comment le pas mentionner la profiterole la plus juste de Paris ? Marie-Line Sina

Un rêve : celui de Frédéric Anton

Le chef Anton le confirme sans détour : les sauces, signatures du Pré Catelan, sont ici reproduites à l’identique. Une attention qui fait de la Ferme du Pré Catelan bien plus qu’un simple bistrot chic : un véritable prolongement de l’âme du trois-étoiles. Les habitués, souvent difficiles à séduire dans une ville où l’on trouve pléthore de brasseries de qualité, le disent eux-mêmes : l’expérience est unique. Et si les tarifs restent raisonnables (15 euros pour la Crème Dubarry ; 39 euros le pavé de bœuf), c’est avec la satisfaction de profiter d’une table qui marie magie, histoire et savoir-faire.

Le rêve de Frédéric Anton, celui de redonner vie à ce lieu chargé d’histoire, est aujourd’hui une réalité. La Ferme du Pré Catelan ne se contente pas d’être belle, elle est sans faute, dans l’assiette comme dans l’atmosphère.

Le lieu s’habille de plus de 100 ans d’histoire et d’autant de vies.
Le lieu s’habille de plus de 100 ans d’histoire et d’autant de vies. Marie-Line Sina

L’opinion de The Good Life : c’est gooood !

Pour qui : les gourmets qui n’ont pas encore le portefeuille pour le Pré Catelan.

Pour quoi : toute occasion sera la bonne.

L’œuf mimosa bien dodu ajoute à son jaune et sa mayonnaise de véritables morceaux de poulet.
L’œuf mimosa bien dodu ajoute à son jaune et sa mayonnaise de véritables morceaux de poulet. Marie-Line Sina

La Ferme du Pré Catelan
Bois De Boulogne, 75016 Paris
Réservations


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