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La E-Méhari lancée voilà un an, réapparaît dans une série “Styled by Courrèges”, toute de noir vêtue. La célèbre maison de couture a aidé les Chevrons à relooker sa voiture de plage électrique.
C’est un travail à quatre mains qui a permis de métamorphoser la E-Méhari. Cette sympathique petite Citroën est destinée à filer à la plage, avec quatre passagers stylés à son bord. Basée sur une Bolloré Bluesummer, la version été de l’Autolib parisienne, elle reçoit carrosserie plastique et mécanique électrique. Fun d’aspect et amusante à conduire, la puce manquait d’un peu de grâce. C’est là que Courrèges intervient par le biais de son directeur artistique Julien Gaubert. Le jeune homme ressemble au chanteur de Mikado, groupe électro-pop mythique des années 80. « Intervenir sur d’autres domaines que la mode est une tradition de la maison », rappelle ce dernier, ravi de collaborer avec Hélène Veilleux, responsable Couleurs et Matières de Citroën.
E-Méhari : noir dehors, blanc dedans…
Sur cette série Courrèges, les sièges blancs se couvrent du skaï emblématique de la griffe. Ils contrastent avec l’extérieur uniformément noir. La nouvelle planche de bord rappelle celle de la C4 Cactus. Cette mouture se pare encore de poignées de contre-porte lanières en cuir, qui s’inspirent de l’univers des selliers. La sécurité passive progresse avec un système de détection de sous-gonflage, quatre airbags ou les fixations Isofix.
La E-Méhari by Courrèges sera fabriquée à 61 exemplaires, clin d’œil à l’année de naissance de la maison Courrèges. Elle coûte 29 300 euros, accompagnée d’un bagage couture assorti, soit 4 300 de plus que la E-Méhari classique. Mais pour ce tarif, elle reçoit un hard-top et de vraies vitres. Bien pratiques en hiver ! Elle fait suite au proto E-Méhari by Courrèges Concept, monolithe blanc, juste agrémenté de cernes orange vif, dévoilé en 2016 et resté unique.
Des précédents…
Ce n’est pas la première fois que la maison de couture se penche sur l’automobile. « Ingénieur de formation et sculpteur à ses heures, André Courrèges son fondateur, est venu à la mode un peu par hasard, confirme le directeur artistique. Il s’est toujours intéressé à d’autres domaines. Il a notamment fait construire un immeuble le long du bassin de la Villette, à Paris », ajoute ce dernier. Dans les années 70, il collabore avec Matra sur les Bagheera (74) et Rancho (77), qu’il rhabille d’une livrée blanche satinée, sur intérieur skaï blanc. Si la première citée sera bien construite en série limitée, la Rancho restera unique. En 1987, c’est le Santana Samouraï, un petit 4X4 urbain trendy, qui se voit rhabillé.
Dans les années 2000, c’est au tour de sa femme Coqueline qui a toujours travaillé avec lui, de développer une série d’insolites prototypes électriques. Il y eut la Bulle en 2002, l’EXE de 2004, la Zooop en 2006, la Pixi en 2007 ou encore la 17.71 en 2009. La grande histoire des autos “made by Courrèges” se poursuit via cette collaboration avec Citroën.
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