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Cette tequila a misé sur son physique pour séduire son marché

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Dans un monde où l'apparence est essentielle, Clase Azul a imposé son propre standard : celui d’un objet d’art qui emballe un spiritueux d’exception. Derrière ses flacons aux allures de sculptures, peints et façonnés à la main, se cache une révolution du marché de la tequila. Déjà culte aux États-Unis, la marque mexicaine s’attaque aujourd’hui à la France, où elle réinvente les codes du luxe liquide.

L’histoire de Clase Azul est celle d’un coup de génie marketing autant que d’un hommage au savoir-faire mexicain. Chaque flacon, en céramique, est conçu dans l’atelier de Santa María Canchesdá, dans l’État du Mexique. Là-bas, une centaine d’artisans modèlent, peignent et vernissent chaque pièce à la main. Un processus qui nécessite deux semaines de travail pour une seule bouteille. En résulte un objet qui oscille entre design et tradition, à mille lieues des contenants en verre anonymes qui envahissent les linéaires, qui forgé le succès de cette tequila.

La silhouette de la Tequila Reposado de Clase Azul n’est plus étrangère des amateurs de cocktails.
La silhouette de la Tequila Reposado de Clase Azul n’est plus étrangère des amateurs de cocktails.

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Du Mexique aux plus belles tables françaises

Le pari était osé : transformer un alcool populaire en produit de collection. Il a pourtant suffi de quelques années pour que les bars les plus huppés de Los Angeles et de New York se mettent à exposer Clase Azul comme une œuvre. La marque a su capitaliser sur cette aura en lançant des éditions limitées, flirtant avec l’univers de l’art contemporain. Certaines versions, comme la Clase Azul Ultra, atteignent les 2000 dollars et sont devenues des pièces convoitées par les amateurs de spiritueux aussi bien que par les collectionneurs de design.

Longtemps, la tequila a souffert d’une image reléguée aux shots bruyants et aux margaritas trop sucrées. Mais aux États-Unis, l’essor des spiritueux premium a changé la donne. Clase Azul s’est installée en tête de file, portée par une montée en gamme de la tequila et un marketing chirurgical qui la positionne comme une alternative au cognac ou au whisky ultra-premium.

Après avoir conquis l’Amérique du Nord, Clase Azul vise désormais l’Europe et plus particulièrement la France. Un marché exigeant, où l’expérience prime sur le produit brut. Mais ici encore, la marque applique sa recette : une esthétique irréprochable, un storytelling léché et une rareté savamment entretenue. On retrouve ainsi Clase Azul dans les restaurants étoilés et les bars d’hôtels parisiens les plus exclusifs, où le rituel de service s’apparente à une cérémonie.

La gamme Clase Azul La Terraza, inspirée par Los Cabos.
La gamme Clase Azul La Terraza, inspirée par Los Cabos.

Clase Azul : l’alliance du beau et du bon

Reste une question : la tequila est-elle à la hauteur de son écrin ? Classe Azul ne fait pas que soigner l’emballage. Produite dans la région de Jalisco à partir d’agaves bleus méticuleusement sélectionnés, chaque tequila est vieillie en fûts de chêne, avec un processus de distillation qui mise sur la douceur et la rondeur en bouche. Un parti pris qui tranche avec les tequilas plus brutes et poivrées, mais qui séduit une clientèle avide d’élégance.

Dans un marché où le contenant devient un argument aussi puissant que le contenu, Clase Azul a compris que l’expérience sensorielle commence bien avant la première gorgée. En plaçant l’objet au cœur de son identité, elle redéfinit la manière dont on consomme – et expose – un spiritueux. La tequila était une boisson de fête. Avec Clase Azul, elle devient une œuvre d’art.


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