The Good Business
En plus des acteurs historiques (Oculus, Samsung), HTC, Sony et Google se sont lancés dans la course ! A l’heure où les contenus se multiplient enfin, The Good Life a fait le tour des principaux modèles ... pour les geeks, mais pas que.
1/ Le précurseur
La première mouture de l’Oculus Rift est née dès 2012 entre les mains d’un teenager californien de génie, Palmer Luckey. Rachetée par Facebook, la société qu’il a fondée a sorti cette année un casque de haute technologie clairement destiné aux hardcore gamers. Le confort, particulièrement bien pensé, permet de se lancer dans de longues sessions de jeu en immersion sans gêne ni fatigue musculaire. Pour fonctionner, il nécessite cependant un ordinateur puissant auquel il est relié par un câble…
- Too good : Les écouteurs intégrés au casque pour une immersion complète.
- Too bad : Le câble, une plaie dès lors qu’on veut regarder autour de soi, bouger…
2/ Le plus efficace
Dépourvu d’écran, le Gear VR développé avec le spécialiste Oculus affiche un prix inférieur à 100 €. Son secret ? Pour fonctionner, il faut clipser à l’avant l’un des smartphones haut de gamme de Samsung (S6, S7…) qui se charge alors de l’affichage. Inutile donc de le relier par un câble à un PC ou à un boîtier… Cette absence de fil à la patte lui permet de se démarquer de ses concurrents et de proposer une expérience plus autonome : l’utilisateur est libre de ses mouvements, paré pour l’immersion. Les contenus sont téléchargeables depuis l’Oculus Store, un catalogue étendu de photos, vidéos et jeux en réalité virtuelle.
- Too good : L’ergonomie générale.
- Too bad : L’angle de vision relativement étroit (90°).
3/ Le plus grand public
En octobre, Sony a dégainé son Playstation VR, un masque qui se branche sur la Playstation 4, dont le géant japonais a déjà écoulé près de 50 millions d’exemplaires. L’interface est la même que sur sa console best-seller, rendant la navigation intuitive pour ses aficionados. L’image de ce casque est particulièrement fluide, ce qui annihile l’effet «mal de mer » que l’on pouvait constater sur les casques de générations précédentes. Et les jeux, s’ils ne sont pas aussi détaillés que sur une TV, se révèlent ludiques !
- Too good : Le confort inégalé grâce à une conception originale et un design futuriste.
- Too bad : Si votre PS4 n’est pas équipée de la caméra adéquate, la facture s’alourdira de 60 €… sans parler des Move pour jouer dans l’espace (80 € la paire).
4/ L’outsider
Le HTC Vive est lui aussi une bête de course, conçue pour être utilisée avec un PC. En plus du casque, le Vive nécessite de poser des capteurs dans la pièce où il est installé afin de repérer les mouvements du joueur dans l’espace. Quant au catalogue disponible, c’est celui de l’éditeur Steam, une référence du jeu PC. Bref, l’expérience proposée est plus complète que sur l’Oculus dont les contrôleurs de mouvement ne devraient pas tarder à être commercialisés.
- Too good : La qualité et la netteté de l’image, supérieure à ses concurrents.
- Too bad : Le paramétrage, forcément complexe vu le dispositif.