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Le sort de la Miura de L’or se barre a fait longtemps l’objet de rumeurs, mais ce n’est qu’après son achat par Fritz Kaiser, ancien président de l’écurie de formule 1 Red Bull Sauber Petronas et créateur du Classic Car Trust, que son histoire a été confirmée.
« Je collectionne les voitures des années 50 et 60, indique-t-il. J’avais une Cisitalia 202 comme première pièce de ma collection, et à la fi n je voulais une Miura. J’ai commencé à en chercher une il y a quatre ans et j’ai vu une vingtaine de voitures, mais j’en souhaitais une qui ait une belle histoire. Pour celle-ci, le vendeur affirmait que c’était celle de L’or se barre, mais il ne pouvait pas le prouver. J’ai effectué quelques recherches et je l’ai achetée. Mais je ne pensais pas que finir les recherches prendrait encore une année ! Antonio Ghini et Corrado Lopresto ont été d’une aide précieuse. Antonio m’a présenté à Enzo Moruzzi, dont le témoignage vécu correspondait à ce que Corrado a trouvé dans les archives Lamborghini, au Polo Storico. Les sièges ont toujours été au centre des discussions : il existe une note manuscrite de Moruzzi indiquant “remettez les sièges dans la voiture”, et c’est la seule de cette période qui présente cette configuration. »
Lamborghini a étudié les choses avec la minutie de Sherlock Holmes avant sa confirmation finale, en mars 2019.
Fritz Kaiser s’est ensuite lancé dans une restauration « sensible » : « En collaboration avec le Polo Storico, il fallait étudier la bonne façon de restaurer la voiture, en évitant de tout rénover. Je voulais conserver le plus d’éléments d’origine possible, et là, je pouvais faire confiance à Corrado. »
Le châssis, la carrosserie et la mécanique ont été refaits, mais la patine de l’intérieur a été soigneusement préservée. Depuis qu’elle est terminée, et malgré sa valeur (estimée à trois fois le million que vaudrait une P400 parfaite), Kaiser a utilisé la Miura sur la route et participé à quelques événements : « J’ai eu du plaisir à l’emmener à Pebble Beach et de voir le nombre de personnes qui la connaissaient et l’appréciaient. Pour moi, sa valeur n’est pas financière, elle est liée à l’importance qu’elle a dans l’histoire de Lamborghini. C’est le modèle qui a rendu la marque célèbre. Elle est belle, superbe à conduire et je suis très fier qu’elle m’appartienne. »
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