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La tendance du rétrofit, la conversion à l’électrique de véhicules thermiques, franchit un nouveau palier avec l’organisation des premières « Rencontres nationales du rétrofit électrique & hydrogène » à Deauville, le 23 avril prochain (si tout se passe bien).
Alors qu’elle devait avoir lieu le 29 janvier, la première édition des « Rencontres nationales du rétrofit électrique & hydrogène » a finalement été reportée au 23 avril, en espérant un allégement des mesures sanitaires d’ici cette date. C’est à Deauville, en Normandie, que se tiendra ce premier grand événement national consacré à cette tendance de l’électrification de véhicules thermiques doit.
Derrière ces « Rencontres nationales du rétrofit électrique & hydrogène », on trouve l’AIRe (Association des Acteurs de l’Industrie du Rétrofit électrique), aidée par la Région Normandie, et la Municipalité de Deauville.
Au programme, des tables rondes pour présenter et détailler le rétrofit et ses différentes applications (électrique et hydrogène), et des essais des véhicules transformés en conditions réelles, lors de balades dans les rues de Deauville. Seront présents des « acteurs de la mobilité durable, de l’énergie et de l’environnement » pour « sensibiliser et informer » les investisseurs, potentiels clients et futurs professionnels du rétrofit.
Des visiteurs qui sont attendus nombreux à Deauville : « Le nombre de préinscriptions et de demandes reçues, confirme l’intérêt suscité par le rétrofit et la nécessité d’organiser un tel événement pour présenter la filière » affirme Arnaud Pigounidès, fondateur de Rétrofuture, l’un des pionniers du rétrofit français et Co-président de l’AIRe.
L’avenir du rétrofit
L’association, qui organise ces « Rencontres nationales du rétrofit électrique & hydrogène », est aussi celle qui aura travaillé, avec l’Utac Ceram et le Centre National de Réception des Véhicules, entre autres, à l’homologation du rétrofit en France.
Ainsi, depuis avril 2020, les voitures thermiques de plus de 5 ans et les deux-roues de plus de 3 ans, peuvent passer à l’électrique légalement, sans accord du constructeur. Une solution qui peut également s’appliquer, selon l’AIRe, aux camions, bus, péniches et bateaux.
Et, pourquoi pas, à la Mustang pilotée par Jean-Louis Trintignant sur la plage de Deauville, dans Un homme et une femme (1966) ?
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