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Du 16 au 18 mars prochain, dans le 7e arrondissement de Lyon, se tiendra l’édition « prototype » du festival Attable centré sur la gastronomie entre ateliers, dégustations, présence de chefs européens et collaborations étonnantes.
Attable est un festival dédié, comme son nom l’indique, à la cuisine. Pas n’importe laquelle, celle de Lyon, capitale mondiale dans le domaine, coincée entre un passé (très) reluisant et un futur prometteur – la Cité internationale de la gastronomie, prévue pour 2019, en est le meilleur exemple.
Mais, aujourd’hui, où en est la scène food lyonnaise ? Pour le savoir, l’association locale Arty Farty et le collectif Grand Cuisine ont organisé l’édition pilote, ou « prototype », du festival Attable qui mêle ateliers, collaborations entre chefs et soirées spéciales autour de plusieurs lieux du 7e arrondissement de Lyon.
Le Café Sillon, le Mama Shelter, À la Piscine ou Le Bistrot du Potager Gerland, autant d’établissements jeunes et innovants, qui proposent toujours des produits sourcés avec attention et une cuisine moderne, sans renier la générosité qui fait la renommée des assiettes lyonnaises.
Attable, des événements intrigants.
Notamment la collaboration entre le chef Benjamin Sanchez, d’À la Piscine et Romain Tischenko, à la tête de La Cave à Michel dans le 10e arrondissement de Paris : des concerts, de grandes assiettes à partager et du vin, Rock’n’roll ! Au Café Sillon, le vendredi 16 mars, c’est un menu de 12 plats et réalisés à six mains, celles de Mathieu Rostaing-Tayard (le chef de l’établissement), du Danois doublement étoilé Nicolai Nørregaard et de l’Autrichien Philip Rachinger, que quelques 40 convives – réservation obligatoire – auront la chance de découvrir. Enfin, à La Cuisign, on s’achèvera à coup de junkfood, surtout sucrée, lors du « squatt » le dimanche dès 15h.
Les organisateurs ont aussi pensé à investir des chefs renommés dans le projet. Entre autres, Inaki Aizpitarte, étoile montante de la cuisine selon le Michelin 2018, Takao Takano, deux étoiles dans ledit guide, l’excentrique italien Davide Scabin, et l’étoilé belge Christophe Hardiquest.
Cette édition zéro s’achèvera le 18 mars par un hommage à Paul Bocuse, disparu en janvier dernier. Une dizaine de chefs organisera alors un banquet, où tous les plats seront inspirés des assiettes du célèbre chef lyonnais. Tout un symbole. Si le succès est au rendez-vous, le festival pourrait revenir l’année prochaine, pour sa première « vraie » édition… Dans un autre arrondissement de Lyon ?
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