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Une entreprise helvète et son projet utopique ont fait sensation au dernier Cannes Yachting Festival. SolarImpact y a présenté son yacht ultra-luxe alimenté par des panneaux solaires qui promet une autonomie illimitée et un grand confort.
Werner Vögeli a travaillé toute sa vie dans le milieu du yachting. En 2010, il décide de lancer SolarImpact à Zurich et s’entoure d’ingénieurs et de designers avec un projet : créer un yacht luxueux et spacieux qui fonctionne à l’énergie solaire.
Il fabrique alors à Dresden, en Allemagne, son premier modèle, en collaboration avec l’Autrichien Kreisel Electric pour les batteries, l’Italien Solbian et l’Américain SunPower pour les panneaux solaires ainsi que Marlena Ratajska, jeune designer polonaise primée dès sa sortie de l’école. Un projet international.
Comme nombre de projets de ce type, le yacht SolarImpact aurait pu rester une utopie en 3D, de belles images et quelques promesses intéressantes. Pourtant, il a été présenté, pour la première fois, au dernier Cannes Yachting Festival aux côtés de son concurrent sino-allemand Silent Yacht.
Outre une technologie innovante – et indispensable ? – le yacht SolarImpact séduit par son design et, surtout, son confort. Avec 4 chambres doubles, une « master » et une « crew », ses larges ponts et solarium, et ses parois vitrées, il répond aux standards de l’ultra-luxe. Il est équipé de la technologie SWATH (Small Waterplane Area Twin Hull) qui réduit roulis et tangage de 90 %. Le tout dans un silence complet.
Pour se déplacer, le yacht aura besoin de 500 kWh par jour. Chez le constructeur, on assure que « le système de panneaux solaires produira plus que le nécessaire dans les zones de navigation les plus fréquentées« .
Ni le prix, ni la date de commercialisation n’ont été communiqués. En attendant, il est possible de « visiter », à l’aide d’un casque de réalité virtuelle, certaines parties du SolarImpact sur ce site.
Fiche technique
- Longueur : 23,95 m
- Largeur : 9,90 m
- Matériau : aluminium
- Surface des panneaux solaires : 300 m²
- Autonomie : 10 heures en vitesse de croisière
- Vitesse maximale : 22 nœuds
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