The Good Business
Plus la peine de passer par les groupes Facebook pour partager des petites annonces à d’autres particuliers. Depuis lundi 3 octobre, une fonctionnalité d’e-commerce, baptisée « Marketplace », est venue s’ajouter au réseau social.
Les utilisateurs n’ont pas attendu Marketplace pour vendre et acheter via Facebook. Plus de 450 millions de personnes se rendent déjà chaque mois sur les groupes dédiés au e-commerce du type #WANTEDParis, soit près d’un quart des utilisateurs actifs du service. Et ce chiffre ne cesse de s’accroître…
Présentée sous forme d’une nouvelle icône en bas de l’application (entre celle de Messenger et du Fil d’actualité), Marketplace simplifiera ces échanges entre internautes. Comme chez son concurrent français Leboncoin ou Craigslist aux Etats-Unis, il suffira de prendre une photo de son produit, de lui attribuer un prix et de publier son annonce afin qu’elle soit vue par les personnes intéressées proches de chez vous. Le plus ? La communication se fait directement par Messenger (la messagerie du réseau social) et les acheteurs/vendeurs ont accès à leurs profils mutuels. On sait donc à qui on a affaire et avec qui on fait affaire (à l’exception bien sûr des faux profils Facebook, facilement repérables…).
Pour le moment, la plateforme est disponible dans quatre pays : Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie et Nouvelle-Zélande, sur iOS et Android. Mais elle arrivera bientôt sur ordinateur et en France.
Si Mark Zuckerberg avait déjà tenté de lancer un service de ce type en 2007, le projet avait vite été abandonné. Aujourd’hui, à l’ère de l’économie participative, l’e-commerce via Facebook s’impose en concurrent sérieux pour les géants déjà implantés sur le marché. Néanmoins, quelques failles sont apparues lors du lancement de l’application. Les annonces n’étant pas filtrées, on pouvait facilement retrouver sur Marketplace des offres d’objets illicites. Comme un pochon de marijuana, un revolver, un chien, ou une culotte déjà portée, rendant sceptiques les nouveaux utilisateurs. Facebook s’est excusé dans un communiqué de ce « problème technique » qui a empêché le système « d’identifier les publications qui violaient les règles ». Aujourd’hui, l’application semble s’être régularisée, selon le magazine américain The Verge.