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10 voitures de plage pour avoir du style sur la route du soleil

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The Good News

L’été, les autos de plage sont aussi indispensables aux vacanciers stylés que le short, le bob ou les tongs. Et même si ces autos iodées se raréfient sur les routes, depuis peu, une poignée de nouvelles propositions pointent le bout de leur capot.

Aujourd’hui, une auto sans ABS, ESP, AFIL, AFU, ESC, écran tactile, prise USB ou GPS fait figure d’antiquité roulante. Pourtant des années 50 aux années 70, les voitures de plage, dénuées de toute cette « quincaillerie », ont conquis le cœur des estivants.


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Imaginaire d’un été caniculaire

Au cours des sixties, Brigitte Bardot circule en Mini Moke entre la Madrague et Sénéquier, tandis que Louis De Funès traque le nudiste dans le « Gendarme se marie » au volant d’une iconique Citroën Méhari. Les Agnelli ont longtemps possédé une exquise Fiat 600 Jolly et Philippe Starck une acidulée Fiat Shellette de 1972 carrossée par Michelotti.

Souvent dérivées de voitures de grande série, ces autos iodées sont « décapitées » par des spécialistes pour que leurs occupants jouissent de plus de soleil. Elles perdent parfois dans l’opération, portes, vitres et pavillon. Elles se conduisent tranquillement le long des côtes, cheveux au vent, en maillot-de-bains, lunettes noires sur le nez et espadrilles aux pieds. Ces insolites engins sont conçus pour emmener les estivants se baigner. Ils aèrent les côtelettes et donnent le teint halé. Les jours de pluie, leurs occupants s’abritent sous d’improbables bâches à l’étanchéité précaire.

Poétiques à souhait, ces icônes des années pop font aujourd’hui figures d’anachronismes roulants. Ces voitures de plage, un brin défraichies, finissent doucement leurs jours à l’air iodé. On les croise à Noirmoutier, Ré, Calvi ou Sanary. Elles véhiculent de joyeux vacanciers stylés, filant truffe au vent, vers la mer ou l’océan. Aujourd’hui, ces autos insolites fascinent toujours. Designers, stylistes, carrossiers continuent d’en proposer. Une nouvelle fournée vient d’arriver.

Voitures de plage : les dernières nouveautés

Morgan +4 Spiaggina

Le constructeur anglais a réalisé ce modèle unique à la demande d’un collectionneur. Morgan s’est inspiré de la Fiat 500 Ghia Spiaggina, des années 60. Comme cette charmante aïeule, cette +4 profite d’un cockpit ouvert, dénué de portes et de vitres. Son toit baldaquin en aluminium est amovible. Le teck habille le plancher et l’assise de la banquette arrière rabattable pour offrir un vaste espace de chargement aux allures de pont de bateau. Les sièges sont en cuir luxueux à imprimé osier tressé.

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Fiat 500e Castagna Milano

Très active avant-guerre, avec des réalisations sur base Alfa Romeo ou Isotta Fraschini notamment, la Carrozzeria Castagna disparaît en 1954. Ce nom fait son retour en 1994, pour une activité de véhicules personnalisés, souvent uniques. La Fiat 500e décapsulée accueille des éléments en acajou abondamment vernis, à la manière des bateaux Riva. Cette citadine néo-rétro se transforme merveilleusement en voiture de plage. Sous le capot, c’est désormais la mécanique électrique de la 500e qui officie.

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Fiat Topolino Castagna Spiaggina

Autant la micro-citadine Citroën Ami arbore un air bougon, autant la Topolino qui en dérive, revêt une charmante frimousse. La voiturette électrique italienne bénéficie d’une variante outdoor, à portes échancrées. La carrosserie Castagna pousse d’un cran, en retirant le pavillon, les portes et la partie arrière de la petite italienne. Habillée de bois verni et protégée par une toile rayée, elle rappelle l’iconique Fiat 500 Ghia Jolly des sixties. La version Spiaggina se voit doter d’un porte-à-faux arrière allongé de 30 cm, pour emporter les accessoires de plage. Les tarifs salés, sont compris entre 25 000 et 35 000 euros (version allongée), ce à quoi, il faut ajouter la Topolino de base.

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Savage Rival Coastrunner

Ce studio néerlandais, spécialiste du yachting, a présenté une voiture de plage électrique à 4 places. Bonne idée ! A mi-chemin entre une Citroën Méhari et un buggy, elle est bien aérée, comme il se doit. Son toit est constitué d’une bâche enroulable et son sol, lavable au jet. Les 200 km d’autonomie et la garde au sol de 21 cm permettent d’imaginer de petites sorties offroad. Le prix est prévu autour de 35 000 euros.

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Les icônes

Citroën Méhari

Elle est lancée en mai 68, signe du destin ? Cette voiture rustique, légère à carrosserie en plastique ABS, passe partout. Basée sur un châssis de Citroën 2CV, elle est devenue le symbole du cool en vacances. En 1979, elle a droit à une version à 4 roues motrices. La carrière de la Méhari prend fin en 87, sur une production de 150 000 d’unités. L’une des voitures de plage les plus emblématiques !

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Fiat 500/600 Ghia Jolly

En 1958, est présentée la délicieuse Fiat 500 Jolly, communément appelée « Spiaggina » (plage, en italien). Cette version du célèbre pot de yaourt turinois, carrossée par Ghia, est dépourvue de toit, de vitres et même de portes. Elle adopte notamment des sièges en osier caractéristiques.

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Austin Mini Moke

La Mini Moke, basée sur la plate-forme de l’Austin Mini, apparait en 1964. Elle est imaginée pour les militaires qui souhaitent une auto “parachutable”. Elle joue les seconds rôles dans la série Le Prisonnier. Elle est utilisée comme taxi au sein du “Village”, en réalité, la petite station balnéaire de Portmeirion. Aujourd’hui, elle ressuscite sous la forme de modèles électriques.

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Le buggy

Comme son nom l’indique cette auto à roues arrière larges est imaginée en Californie, pour se promener dans les dunes. La grande majorité emprunte le châssis et le moteur de la VW Coccinelle. On se souvient du Hunter que conduit Steve McQueen dans l’Affaire Thomas Crown (1968).

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Les voitures de plage méconnues

Smart Crossblade

Dans cette version minimaliste, produite en série limitée à 2000 voitures de plage, la citadine star des années 2000, perd son pavillon. Elle est aussi allégée de son pare-brise, remplacé par un saute-vent. Ses portières sont remplacées quant à elles, par de simples barres de protection. A l’arrivée, quel look !

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Starck V+

En 2015, le designer français donne sa vision de la voiturette de plage. On s’en serait doutée, la V+ électrique de Philippe Starck, a un look d’enfer. Simple, dépouillée et légère, elle propose quatre fauteuils tressés sous un dais. Las, son autonomie de 60 km fait quand même un peu juste…

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