The Good Business
A l'occasion du Nouvel An orthodoxe, The Good Life fait le point sur l'économie de la Russie.
Sanctions européennes, chute du cours de pétrole, arrestation du ministre du développement économique Alexeï Oulioukaïev… autant de facteurs qui n’ont pas favorisé l’économie de la Russie ces dernières années.
Résultat, une récession qui dure depuis plus de deux ans, portant le PIB russe à 1 331 milliards de dollars, soit le 13e rang mondial en 2015 (les chiffres de 2016 n’étant pas encore communiqués par la banque mondiale). Toutefois, et malgré un nouveau recul du PIB attendu pour 2016, tous les indicateurs sont aux verts pour une croissance estimée à 2% au T2 2017.
Et si la croissance tarde à pointer le bout de son nez, la fédération de Russie peut se targuer d’afficher un niveau d’endettement nettement plus faible (17,7% du PIB) que la plus part des pays européens comme la France (97,6% du PIB).
De même, l’inflation qui a atteint un plus haut historique à 12,9% en 2015, s’est limitée à 5,5% cette année et devrait continuer son ralentissement en 2017. Autre facteur de satisfaction pour la Russie : le taux de chômeurs est stable à 5,5% en 2016. Un niveau bien plus bas que dans l’UE, où il s’est établi à 8,6% en juin 2016.