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The Good Life a traversé la Méditerranée, direction Majorque, pour l’essai du SUV Lexus NX 450h+, premier modèle hybride rechargeable du constructeur japonais.
Majorque est pleine de plages et de routes en lacets — de cyclistes, aussi. L’endroit idéal, donc, pour tester le nouveau SUV Lexus NX, dans sa version hybride rechargeable 450h+, une première pour la firme haut-de-gamme du groupe Toyota.
Point de départ, le Cap Vermell Grand Hotel, à l’extrême ouest de l’île. Direction le nord par la côte, jusqu’à rejoindre la spectaculaire Ma-10, l’une des plus belles routes d’Europe. Des virages, des paysages spectaculaires, des virages, de la rocaille, des virages, de beaux petits villages… et encore des virages, et nous voilà sur la côte est, à l’aéroport de Palma.
Un périple de quelque 130 kilomètres, dont pas loin de la moitié en 100 % électrique ! Le Lexus NX 450h+ annonce en effet une autonomie de 76 kilomètres en électrique, en cycle mixte. Mis à l’épreuve sur des routes de montagne, un peu d’autoroute et un soupçon de bouchons, le chiffre tombe autour de 60 kilomètres. Mais, une fois la batterie vidée, le 4 cylindres 2l5 essence n’est pas le seul à prendre le relai : le moteur thermique est toujours associé à une assistance électrique, comme un moteur hybride auto-rechargeable. Ça consomme moins, autour de 7 l/100 km, et ça pollue moins, avec des émissions de CO2 sous les 40 g/km.
Sur la route, c’est un tapis volant. La transmission intégrale, le châssis plus rigide et plus léger que la génération précédente, centre de gravité plus bas… On sent à peine les (presque) deux tonnes du Lexus NX 450h+, qui délivre 309 chevaux en cumulé.
Le design, lui, reprend les lignes anguleuses qui ont fait leurs preuves chez Lexus. Mais également quelques détails du Concept LF-Z Electrified, présenté au printemps, notamment le feu arrière filant sur toute la largeur et l’utilisation du nom de la marque au lieu du logo, toujours à l’arrière. Devant, la grille reconnaissable du constructeur japonais est plus « intégrée » à la calandre, donnant du muscle à l’ensemble. Chez Lexus, on affirme que le nouveau NX suit les préceptes d’une « beauté fonctionnelle » définis par Koichi Suga, le general manager du design de la marque.
Derrière le volant, le nouveau Lexus NX offre le premier aperçu du concept Tazuna imaginé par la division haut-de-gamme de Toyota. Il s’inspire « de la relation entre un cheval et son cavalier, où les instructions sont communiquées par l’utilisation de rênes » : interrupteurs au volant, affichage tête haute et commandes vocales pour tout gérer, ou presque, sans quitter les yeux de la route.
Pour faire son entrée sur le marché du plug in hybride, le constructeur japonais a choisi l’un de ses best sellers, acteur majeur de sa percée sur le marché européen : le SUV NX, dont la précédente version s’est écoulée à 170 000 exemplaires depuis 7 ans en Europe (30 % des ventes de Lexus sur le Vieux continent). Le NX 450 h+ se positionne sur le même segment premium que les SUV allemands avec un tarif à partir de 71 000 €.
Une belle concurrence mais Lexus n’a pas peur de la bagarre et ses arguments font mouche : de la gueule, du confort, du luxe, la fiabilité reconnue du groupe Toyota, et même un ADN sportif. D’ici 2025, le constructeur japonais compte sortir 20 nouveaux modèles électrifiés, dont la moitié sera 100 % électrique. Avec le NX 450h+, son premier plug in hybrid, Lexus fait un premier pas réussi vers cet objectif.
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