Horlogerie
En France, au Brésil, en Italie et dans son pays d’origine l’Australie, Akila Berjaoui a photographié les vacanciers, au naturel, sur le sable. Elle a compilé ses 200 clichés (un peu) voyeuristes dans « The Last Days of Summer », good book à l'ambiance seventies décidément réussie. Notre coup de cœur de l’été !
Photographe de mode, l’Australienne Akila Berjaoui (@akila_berjaoui) a su utiliser son œil pour sublimer les vacanciers sur les plages, du Brésil à la France en passant par l’Italie ou l’Australie. Elle rassemble ses 200 clichés dans « The Last Days of Summer », publié par Prestel.
Un recueil de dizaines de corps huilés et dénudés. L’artiste reconnaît non sans humour, une dose de voyeurisme. Un regard dans un trou de serrure, certes, mais bienveillant.
Clairement influencée par Testino et Aarons, elle a pris le meilleur chez eux : « la lumière qu’ils capturent et l’énergie que leurs sujets dégagent ». Elle y apporte avec brio son art de poétiser le quotidien.
Dans « The Last Days of Summer », chaque photo transpire le rétro. Des seventies aux eighties, Akila Berjaoui s’inspire ainsi d’une époque qu’elle fantasme. « On voyait plus de peau, les bikinis étaient plus sexy. Les gens étaient libres sur les plages, les corps étaient recouverts d’huile bronzante, quelle sensualité ! ».
« The Last Days of Summer« , tour du monde sensuel et poétique
Akila Berjaoui a donc profité de son emploi du temps de photographe de mode pour faire le tour des plages de la planète. Autant de bancs de sables et de pontons aux acteurs très différents à chaque fois.
« J’ai vu de grandes différences entre les baigneurs. Au Brésil, plus le derrière est imposant, mieux c’est. En Méditerranée, j’ai senti les femmes plus en confiance avec leurs corps, elles portent peu de tissus, en Espagne surtout. Les Australiennes étaient comme ça avant, c’est dommage ».
Un amour des formes, des corps, de monsieur et madame tout le monde aussi. Surtout, une fascination pour le balnéaire, qu’il soit sauvage comme en Australie, tropical comme à Rio ou bétonné comme en Méditerranée.
Quand on lui demande de choisir, elle ne peut pas s’y résoudre : « L’extravagance, l’architecture, les couleurs, le fun de la Méditerranée et ses beach clubs comme la Paloma sont complémentaires du côté sauvage des côtes atlantiques et australiennes, toutes les côtes ont la même place dans mon cœur ». Match nul donc, mais dans la valise de The Good Life, le choix est fait, ce sera « The Last Days of Summer ».
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