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Les jours raccourcissent, le froid est arrivé et vous avez toujours des envies de Provence ? Bonne nouvelle : si la saison du rosé est un peu passée, celle des vins rouges est là.
Si tout le monde connaît les rosés de Provence et leur belle robe claire, qui représentent la grande majorité des trois appellations (Côtes de Provence, Coteaux d’Aix et Coteaux varois), les rouges sont bien moins connus. Et pourtant, même s’ils ne représentent que 7 % de la production, ils recèlent quelques pépites. Surtout, ils s’accordent très bien avec les produits d’automne, gibiers et champignons en tête, mais aussi d’autres plats réconfortants pour affronter les premiers froids. The Good Life en a sélectionné 10.
• C’est à quelques encablures du Cap Bénat, près de Bormes-les-Mimosas, qu’est produit ce vin. D’une belle robe rouge rubis brillante, il développe un nez fin, sur des notes de fruits rouges cuits comme la mûre, puis des épices douces (cannelle), le café, le cuir et le tabac blond arrivent. La bouche est un bouquet de notes confiturées, d’épices douces, de garrigue et de terre chauffée par le soleil. Goûtez-le avec un pigeon ou un colvert aux épices.
• Assemblage des cépages emblématiques des rouges de Provence (syrah, mourvèdre, cabernet-sauvignon et grenache), cette magnifique cuvée a un nez complexe aux arômes de fruits rouges, de réglisse et des notes épicées. En bouche, les tanins sont fondus et soyeux. Un vin de grande race qui demande des plats raffinés comme des noisettes de chevreuil aux girolles ou un gigot de sept heures. S’il a atteint l’âge de raison, ce vin en édition très limitée (200 magnums seulement) peut encore être gardé quelques années.
• Il faut être patient pour pouvoir apprécier cette cuvée : le vin est élevé 8 mois en cuve inox, avant de passer 10 mois en foudre de chêne et d’être conservé un an en bouteilles. La complexité du nez mêle arômes de fruits noirs compotés et touche poivrée. La bouche est gourmande, avec des notes de torréfaction et de tabac blond, une pointe vanillée apporte une belle persistance avant une finale chocolatée. Appréciez-le avec un cuissot de marcassin confit ou une belle épaule de chevreuil.
• Situé sur les plus hauts coteaux des terroirs de Bandol, le Château de Pibarnon a donné pour ce millésime d’équilibre et de finesse une très belle réalisation. Le mourvèdre y est large, ample et présente des tanins bien définis. Son nez de calcaire chaud, de fruits des bois et d’épices douces précède une grande impression d’élégance sudiste au palais, avec une finale longue et charnue. Une grouse rôtie avec un jus corsé et quelques cèpes poêlés l’accompagneront idéalement.
• Située à La Croix Valmer, sur la presqu’île de Saint-Tropez, la propriété propose ce très joli 100 % syrah. Grâce aux arrivées maritimes, les raisins ont gardé une belle fraîcheur et le vin offre la richesse de ses notes de petits fruits noirs et de café moka. La bouche, charnue et soyeuse, confère à cette cuvée Rubis une élégance particulière qui lui permet de s’apprécier aujourd’hui, mais aussi de pouvoir attendre encore une dizaine d’années en cave. Dégustez-là avec un gibier à plumes rôtis ou un tajine de cailles.
• La cuvée de ce cru classé des Côtes de Provence tire son nom de la chapelle attenante à la propriété. Fleuron du domaine, elle est la quintessence de l’excellence du domaine. Le nez, puissant, offre des arômes de fruits rouges, de violette et de réglisse. En bouche, il n’est qu’élégance, vivacité et finesse. Disponible uniquement en magnums, c’est le vin idéal pour une grande tablée, au retour d’une longue balade en forêt avec un panier de champignons bien garni.
• A la jonction des Bouches-du-Rhône et du Var, le terroir du château Vignelaure a la particularité de produire plus de vins rouges que de rosés, à l’inverse du reste de la Provence. Assemblage majoritaire de cabernet sauvignon et de syrah, issus de vieilles vignes, il s’ouvre sur un nez fruité (fraise, cassis, mûre, framboise) associé au cuir et au sous-bois, avec une touche d’épices. La bouche est gourmande et complexe, avec une belle longueur sur les fruits mûrs et la réglisse. A apprécier dès à présent sur une daube de sanglier ou à attendre quelques années.
• C’est sur les bords de mer, à Bormes-les-Mimosas, que poussent les vignes du domaine. Cette cuvée, à majorité de syrah est arrondie par le grenache tandis que le cabernet sauvignon apporte finesse et complexité. Dans sa jeunesse, comme pour ce millésime 2016, il s’ouvre sur des notes doucement épicées et de violette. La bouche est une explosion de fruits noirs bien mûrs. A apprécier chambré (17/18° C) sur un civet de marcassin dès à présent pour les pressés ou à attendre encore quelques années pour les plus patients.
• Hommage à la nature qui s’étale qui les quelque 200 hectares du Château Roubine, cru classé des Côtes de Provence, cette cuvée est le fruit d’un assemblage de syrah et de cabernet-sauvignon, vinifiés séparément. Au nez, des arômes d’épices se dégagent avec des notes de garrigue et de fruits rouges. La bouche est ronde, puissante sans agressivité, avec des tanins fins. Le bon compagnon pour un salmis de faisan ou de palombes.
• Au sein de l’appellation Côtes de Provence, les rouges de La Londe, au-dessus du Lavandou, ont été reconnus parmi les premiers. Cette cuvée, nommée en hommage aux Pères Chartreux qui firent la grandeur du domaine, dévoile des arômes profonds de garrigue, de fruits noirs, cuir et sauge. Puissant, mais soyeux, il offre des saveurs de cacao, de pruneau et d’écorces d’orange. A apprécier carafé entre 16° et 18 C sur une gardianne de taureau, accompagnée de légumes racines. A moins d’être patient et de l’attendre quelques années.
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