Culture
Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Celia Cruz, Tito Puente... The Good Life a pioché dans ses souvenirs le meilleur de la musique cubaine. Pur plaisir...
Proportionnellement à sa taille, Cuba est certainement, sur le plan musical, le pays le plus prolifique des Amériques. Les explications sont nombreuses, du brassage des cultures aux révolutions, de l’isolement à l’émigration, à cette créativité et cette productivité sans égale. Mêlant des instruments à corde européens aux percussions africaines, les Cubains ont ensuite inventé leurs propres instruments, dont les congas et tres (une petite guitare) sont les plus célèbres.
La scène locale s’est développée en inventant danses et styles musicaux comme le mambo et le boléro, ou en les réinterprétant si bien que l’on croit qu’ils sont nés à La Havane, comme la salsa. Des artistes comme Compay Segundo, Tito Puente ou Celia Cruz ont influencé bien plus que leur archipel, inventant des standards, presque des hymnes, que tout le monde connaît, de près ou de loin. Qui n’a jamais bougé son scalp sur Chan chan ? Ou claqué ses doigts sur Oye cómo va ?
Si, après la révolution, à la fin des années 50, le succès de la musique cubaine prend du plomb dans l’aile et que ses chansons remplacent l’amour, la danse et la fête par le patriotisme, la gronde et les revendications, les plus grands artistes cubains encore en vie se rejoignent sous la bannière Buena Vista Social Club à la fin des années 90. Un énorme succès et un nouveau souffle qui réveille cette scène endormie, et donne naissance à une nouvelle génération de musiciens talentueux. Si les rythmes cubains sont toujours là, c’est au tour des musiques urbaines, le hip-hop et le reggaeton, de s’exprimer.
La playlist 100 % Cuba de The Good Life :
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