C’est avec Penny Girl, sorti cet été, que Cola Boyy a commencé à attirer l’attention des amateurs de groove disco. Originaire d’Oxnard, « banlieue » agricole de Los Angeles, Matthew, c’est son nom, est à l’image de sa terre natale, la Californie. Métisse blanc, noir, latino et améridien, il s’intéresse à la musique dès son plus jeune âge, alors même que son handicap de naissance lui a valu une amputation quand il n’avait que deux ans.
Ses origines diverses et la résilience qui découle de cette colonne vertébrale capricieuse lui offrent une ouverture d’esprit qui le conduisent à s’investir en politique, notamment pour la défense des ouvriers agricoles de sa région. Il commence alors, à 17 ans, à gratter quelques textes et quelques cordes dans un groupe punk local avant de se lancer dans l’indie pop, à la basse du groupe Sea Lions avec qui il tourne dans tout le pays, et jusqu’au Japon.
Mais, pour ne pas gâcher la voix qu’il a hérité de sa grand-mère, et parce qu’il adore danser, il est aspiré par le vortex du disco et se met à composer des chansons pop, groovy, sans oublier d’y raconter des histoires, comme dans Penny Girl, un crime passionnel rythmé par une mélodie terriblement efficace et porté par un clip à l’esthétique rétro.
Cola Boyy est repéré par le label indépendant du groupe Air, Record Makers, où il signe et se retrouve au portfolio bien entouré par Dita Von Teese, Sébastien Tellier ou Kavinsky, entre autres.
Sort alors, fin septembre, son premier EP, Black Boogie Neon, radicalement disco. Un 5 titres comme un avant-goût de l’album, prévu pour 2019. On a hâte !
La playlist de Cola Boyy pour The Good Life, de Jane Birkin à Grace Jones en passant par le punk autrichien :
Et parce que Spotify n’est pas exhaustif :
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