The Good Business
Avant ses premiers vols depuis Paris pour Papeete via San Francisco, The Good Life a visité en avant première l’un des deux A350 de la jeune compagnie française French Bee. Compte rendu.
En moins d’un an, French Bee a su conquérir près de 20 % de parts de marché sur les vols entre Paris et Saint-Denis de La Réunion. Le tout avec seulement deux appareils, un A330 et un A350 ! Un succès que cette petite sœur d’Air Caraïbes, filiale du groupe Dubreuil, doit notamment à un positionnement low cost sur un segment qui n’en avait pas l’habitude.
Initialement French Blue, la firme a dû changer de nom, pour éviter une longue bataille juridique avec un opérateur américain qui revendiquait l’exclusivité du terme « blue ». Et c’est justement aux Etats-Unis que la petite Française se lance aujourd’hui. Dès le mois de mai, ses avions décolleront d’Orly pour Papeete en passant par San Francisco. Pour assurer cette nouvelle liaison French Bee s’est offert un A350 neuf supplémentaire, reçu il y a quelques semaines.
French Bee propose l’aller-simple à 229 € vers La Réunion, 509 € vers Tahiti et 169 € vers San Francisco. Si, low cost oblige, il faudra payer pour manger et enregistrer un bagage en soute, ces prix d’appel sèment également le doute concernant le confort à bord. Pour le vérifier, The Good Life s’est rendu sur le tarmac d’Orly Sud pour une visite privée d’un A350 de French Bee, sorti d’usine en 2017, qui vient de recevoir sa nouvelle livrée.
French Bee passe le test de The Good Life
Passé l’extérieur qui, flambant neuf, fait forcément bonne impression, on constate que les sièges de la cabine économie ne sont pas si étriqués. Impression confirmée par les chiffres transmis par French Bee. L’espace entre les sièges est de 81 centimètres, un critère important, et le design est le même que certaines assises que l’on peut retrouver chez Singapore Airlines ou Lufthansa. Le résultat d’un effort sur le nombre de passagers transportables, 411, presque 90 de moins que la capacité maximale de l’appareil. Confortable et relativement spacieuse : une éco très correcte.
Mais la compagnie française a bien appris sa leçon et, comme de plus en plus de low cost, propose à ses clients une deuxième classe. Outre une économie classique (dont certaines rangées classées « cosy » sont moins bruyantes), French Bee dispose d’une éco-premium. Si le résultat est moins bluffant que pour l’entrée de gamme, elle entre dans les standards des meilleures compagnies low cost et à cinq centimètres près, de ceux des compagnies nationales.
Le premier vol entre Orly-Sud et Papeete décollera le 11 mai prochain et les passagers devraient, a priori, être entre de bonnes mains. Une preuve de plus que le low cost long-courrier français se porte bien !
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