The Good Business
The Good Life vous donne les clés des lieux qui font bouger Stuttgart. Passages obligés et adresses confidentielles.
Sansibar by Breuninger, air marin
Stuttgart Les puristes trouveront qu’il manque l’essentiel : les dunes, l’iode et le vent de Sylt. Les autres rêveront de vacances sur cette île de la jet-set allemande ourlée par la mer du Nord. Le Sansibar y est une institution dont l’incroyable cave à vins est enfouie sous le sable. A Stuttgart, le Sansibar s’est posé dans l’ombre du grand magasin Breuninger, un succès local parfois comparé à Harrods. Idéal pour un déjeuner d’affaires, une coupe de champagne en afterwork ou un dîner en famille.
Weinstube Kochenbas, nostalgique
Huit tables et pas plus. Rien n’a jamais changé, ou presque, depuis l’ouverture de ce troquet il y a près de deux cent cinquante ans. Autrefois entouré de vignes, le Kochenbas accueillait les ouvriers qui venaient y boire un verre de vin, leur casse‑croûte sous le bras. Aujourd’hui, il est réputé pour ses saucisses locales à déguster autour du vieux poêle à bois. Ambiance bon enfant et souvent surchauffée. Terrasse ombragée l’été.
The Meat Club, viande haute couture
On connaissait les boutique‑hôtels, il y a désormais les « boutique-boucheries » ! Au Meat Club, le morceau de viande se choisit à l’aide d’un catalogue présentant les bêtes élevées en plein air (sans antibiotiques ni hormones) en Allemagne, au Japon ou en Argentine… Comble du chic, on peut même tester une tranche, grillée sur place, agrémentée d’un verre de vin local, à déguster debout. Emballé ? On repart un sac isotherme sous le bras avec un souvenir gourmand pour le moins inattendu.
L.A. Signorina, pizzas napolitaines
Quand on lui demande pourquoi ses pizzas sont si bonnes, Martina Schneider répond du tac au tac : « L’amour ! » Sans doute, mais il y a aussi ces ingrédients gorgés du soleil d’Italie, cette pâte qui repose vingt-quatre heures et ce four magique à 450°… Ses pizzas comblent les appétits des créatifs, étudiants et young businessmen, qui parfois s’offrent une glace chez le glacier voisin. Qui n’est autre que l’associé de Martina.
Teehaus im Weissenburgerpark, petite franquette romantique
Les ménagères du siècle dernier remerciaient le Stuttgartois Ernst von Sieglin, coïnventeur de la poudre de savon Thompson. Quant aux habitants, ils lui sont reconnaissants pour ce ravissant salon de thé qu’il fit construire en 1913 pour son épouse. Aujourd’hui, la bière coule plus que la boisson chaude et s’accompagne de plats légers, simples et bons sur la terrasse. Prévoir une petite marche ascensionnelle dans ce parc au panorama époustouflant.
Pratique
• Y aller :
5 allers-retours quotidiens Paris – Stuttgart en TGV en seulement 3 h 08.
www.germany.travel/en-train
• Se renseigner :
www.stuttgart-tourist.de
www.germany.travel/fr