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C’est une belle propriété, un peu à l’écart du centre‑ville, où l’on se sent totalement à l’abri et hors du temps. Les chambres, situées dans le bâtiment le plus récent, sont classiques et luxueuses, mais sans cachet particulier. Ce qui fait le charme de cet hôtel, c’est la maison d’origine, construite au début des années 20 par un magnat du coton, avant d’être transformée en hôtel, en 1979, par Caroline Rose Hunt, elle-même fondatrice de la Rosewood Corp. (passée en 2011 entre les mains d’un propriétaire chinois). Cette maison particulière est donc le premier hôtel Rosewood du monde, l’emblème de la richesse texane du XXe siècle. Dans l’ancienne partie se trouvent aujourd’hui le restaurant de l’hôtel, un très beau bar et une terrasse où il fait bon prendre son petit déjeuner, malgré la trajectoire bruyante des avions qui survolent cette zone. Le service est affable et particulièrement bienveillant, conforme à la clientèle un peu âgée et traditionnelle du lieu. Mais c’est ce qui en fait aussi la saveur.