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Son décor boisé, dominé de tons rouges et de sculptures bouddhiques, autant que la qualité de son menu et de son service font de ce restaurant l’une des tables stars de l’ancienne concession française. Ce Lost Heaven – qu’on préfère à celui situé près du Bund – sert une cuisine d’une rare subtilité, mélange de spécialités du triangle d’or du Yunnan, province du sud‑ouest de la Chine, proche de la Birmanie – qui l’influence grandement (goûter à ce titre les samoussas birmans) –, dont les minorités ethniques perpétuent d’anciennes cultures culinaires, composées d’exquises spécialités à base de viande, de poisson et de légumes peu ou ultrapimentés, aux épices rares, aux plantes, aux feuilles et aux fruits (comme le tamarin et l’ananas), ou encore aux champignons et aux fleurs comestibles. Un paradis perdu chaudement conseillé. M. T.