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Près du vieux port, dans une ruelle étroite aux marches lissées par les millions de passants qu’elles ont su porter, un ancien couvent s’offre une énième vie à Marseille. D’abord fonderie de canon au XVIIe siècle – qui a par ailleurs donné son nom à la rue – l’immense bâtisse est ensuite cédée aux Jésuites jusqu’à la révolution, quand la ville s’en empare. En 2005, Nicolas Tassy, un ancien patron de presse, et sa femme Inès, l’achètent et quittent alors le très chic 8e arrondissement de Marseille pour Le Panier, plus populaire. Ils s’y installent, et réfléchissent alors à une utilisation plus intelligente de leur immense surface… Après des travaux de modernisation, ils ouvrent Le Couvent au début de l’année 2017, dans le plus grand secret. Très vite, le bouche à oreille y amène stars du cinéma et artistes à la recherche de discrétion et amoureux de l’élégance des lieux. En tout, neuf suites, de 35 à 95 m², avec cuisines équipées et salons. Le Couvent n’est pas vraiment un hôtel, pas non plus une chambre d’hôte. Le pari ? L’indépendance ! L’invité est libre, il a sa propre clé, connaît le code de la porte et peut s’approprier les lieux comme il l’entend. Pas de service en extra non plus, ni de petit déjeuner – un petit café moderne, Maison Geney, est tout à côté et on y grignote très bien – mais tout ce qu’il faut pour se sentir chez soi. Un luxe qui a un prix… raisonnable ! Entre 120 et 160 € la nuit, en fonction des suites, pas des saisons. Pourquoi ? Parce qu’il fait beau toute l’année à Marseille…