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Dans le lobby, deux imposants coffres-forts rappellent qu’il y a tout juste un siècle les migrants, arrivés par flots d’Europe de l’Est, confiaient leur bas de laine à l’hôtel New York en attendant d’embarquer avec la Holland America Line en quête d’une vie meilleure. Tout est resté intact. Le bureau du directeur de la compagnie, les malles cabines oubliées dans les couloirs, les escaliers en fonte… Seules les chambres sont neuves, tendues de papiers peints de créateurs, mais encore semées d’antiques bureaux, de coffres de bois et de hublots ouverts sur le quai. On prend le petit déjeuner dans une grande brasserie à la new-yorkaise ou autour d’une table de lecture sur laquelle traînent des journaux du monde entier. On a presque l’impression de tanguer…