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Il faut traverser le quartier de Bellavista, ses rues bordées de cafés que les étudiants s’approprient, puis grimper, grimper tout là-haut, avec le funiculaire, qui ferme à 16 h 30 – à pied, compter quelques heures –, ou en taxi. Là-haut, tout en haut, est une vierge immense, un chemin de croix. Mais aussi, notamment pour le mécréant, une suite de panoramas tout simplement exceptionnels sur Santiago. Des gratte-ciel de verre aux immeubles plus sobres des années 80, des quartiers historiques aux parcs citadins, l’oeil embrasse un spectacle absolument hors norme, cerné par les Andes enneigées. C’est sans aucun doute l’un des paysages citadins les plus étonnants du monde.