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La sympathique sculpture de moustique géant qui accueille les visiteurs jouerait‑elle le même rôle protecteur que, jadis, les têtes sculptées des bateaux qui remontaient le São Francisco ? Toujours est-il que ni le virus Zika, ni la favela voisine (la plupart des membres du personnel, particulièrement attentif, en sont issus) ne semblent faire planer d’ombre menaçante sur Casa Mosquito. Au contraire, même. Cette villa coloniale, réaménagée avec goût par les Français Benjamin Cano Planès et Louis Planès, séduit une clientèle désireuse de sortir des sentiers battus de l’hôtellerie traditionnelle pour mieux prendre le pouls de la vie à Copacabana. Tout ici ressemble à une maison de famille, mi-provençale, mi-tropicale : vaste canapé invitant au farniente sous la véranda, bibliothèques remplies de vrais livres – et non pas de coffee table books – dans le salon, petit déjeuner et dîner préparés à la demande avec les produits du marché… Adossée avec discrétion au patio, l’annexe contemporaine, dans laquelle se trouvent les plus belles suites (9 chambres au total), est surplombée par un toit-terrasse avec piscine, depuis lequel la vue est époustouflante.