- The Good Culture>
De 1946 à 2025, The Good Life retrace les dates emblématiques qui ont marqué l'histoire du Solex.
Cinq lettres qui ne veulent rien dire. Si le nom Solex n’a aucune étymologie, le projet des propriétaires de l’entreprise de pièces détachées et d’accessoires automobiles, les ingénieurs Maurice Goudard et Marcel Mennesson, faisait tout à fait sens. Après des prototypes de cyclomoteurs restés au point mort, le moteur à explosion passe sur la roue avant au début des années 1940.
À lire aussi : The Good Mobility : 9 constructeurs rétrofit avant-gardistes
Commercialisé en 1946, le VéloSoleX de 45 cm³ s’adapte aux besoins des citadins au fil du temps. Il s’enrichit d’un nouveau cadre avec des repose-pieds en 1955, puis d’un embrayage automatique centrifuge en 1959. Les lignes deviennent plus rigides et la couleur fait son apparition, en 1971.
Bleu, jaune, orange et blanc, le Solex 5000 se décline même en version pliable, le Plisolex ! Peu populaire à l’époque, le Micron, un petit spécimen sans pédales, se vend aujourd’hui à prix d’or. Dernière-née, la gamme Intemporel rétropédale vers les rondeurs des débuts. Le modèle électrique futuriste e-Solex 3800 devrait quant à lui voir le jour à la fin de cette année.
Chronologie du Solex
1946
Les ingénieurs Maurice Goudard et Marcel Mennesson créent un vélo qui allie une transmission à galet à un cadre solide, produit et mis en vente sous le nom VéloSoleX. La « bicyclette qui roule toute seule » est née.
1962
Catherine Deneuve pose à Saint-Tropez avec le Solex S 2200 pour Life Magazine. Brigitte Bardot, Charles Aznavour et Jacques Tati popularisent également le vélomoteur.
1988
Le rachat de la marque (en 1987) par le groupe italien Magneti-Marelli sonne le glas de l’usine MBK de Saint-Quentin, qui ferme avec le modèle 3800. Solex tourne un temps la page du made in France.
2004
Jean-Pierre Bansard, président de Cible, rachète les marques du groupe Solex à Magneti-Marelli. Il travaille sur un Solex électrique dessiné par Pininfarina, partenaire de Ferrari.
2006
Commercialisation de l’e-Solex, produit en Chine. La batterie lithium-ion 36V délivre 400 W et permet d’atteindre 35 km/h, pour 1 h 30 d’autonomie. Une version pliante sort en 2010.
2013
EasyBike (groupe Rebirth), créé par Grégory Trébaol, rachète Solex, puis Matra l’année suivante. La production est relocalisée en France, dans un nouvel atelier situé à Saint-Lô (Normandie), en 2015.
2020
Le modèle 1946, de la collection Intemporel, s’inspire des vélomoteurs thermiques historiques. La version Infinity remporte la médaille de bronze aux A’Design Award & Competition.
2024
La collection capsule Solex x Versailles célèbre le cyclomoteur d’origine, avec des modèles électriques aux coloris inspirés par l’histoire de la ville : Bleu Roi, l’Orangerie ou encore Louis d’Or.
2025
Bar-sur-Aube inaugure un dispositif de vélos électriques en libre-service, le Pinot Solex. Le projet est porté par Mobicity (groupe Rebirth) pour développer la mobilité écolo en milieu rural.
À lire aussi : The Good High-Tech : 10 marques d’e-vélos à suivre
