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The Good Guide // Getaway

Road trip dans le Péloponnèse : la Grèce comme vous ne l’avez jamais vue

Getaway

The Good Guide

Il constitue l'une des treize périphéries grecques. Bien moins fréquenté que les flamboyantes Cyclades, le Péloponnèse n'a pourtant pas à rougir devant le bleu de ses eaux et la pureté de ses panoramas. The Good Life vous embarque pour un voyage en terre méconnue.

Discrète et sauvage, cette région grecque n’est pas (encore) au centre des radars touristiques. The Good Life en a profité pour la découvrir à son rythme. Récit d’un road trip d’une semaine dans le Péloponnèse.

Instantané péloponnésien.
Instantané péloponnésien. Charlène Lambert / A Week Abroad

Lire aussi : Athènes retrouve sa vitalité économique grâce à l’essor du tourisme


Premiers pas dans le Péloponnèse

Un premier arrêt

La ville de Kalamata se situe à un quart d’heure de son aéroport. Elle n’a pas grand intérêt mais offre tout de même quelques boutiques agréables, un front de mer où se restaurer convenablement et une taverne typique, nommée O Thiasos, où nous nous sommes attablées autour d’une salade grecque. Ici, il ne faut pas s’attendre à une décoration ou à un menu gastronomique mais les spécialités de la région sont à déguster à un prix imbattable. Idéal pour se mettre dans le bain.

Bienvenue à l’aéroport de Kalamata, point de départ de notre road trip dans le Péloponnèse.
Bienvenue à l’aéroport de Kalamata, point de départ de notre road trip dans le Péloponnèse. Charlène Lambert / A Week Abroad

Destination Costa Navarino (jours 1-2-3)

Face à notre loueur de voiture, un espace est consacré à Costa Navarino. Dépourvu de vendeur, il compte plusieurs écrans et des explications relatives à la destination. Ce qu’on ne nous dit pas, c’est que Costa Navarino n’est pas une région officielle. Bien que nommée d’après une baie voisine, cette « destination » est l’œuvre de Vassilis C. Constantakopoulos, milliardaire originaire de Messénie (la région qui s’étend de Kalamata à la côte Ionienne). Désireux de faire de son berceau une destination touristique de premier plan et de dynamiser son économie, il rachète, dès les années 70, des terres pour finalement ouvrir en 2010 un premier golf et deux hôtels.

Au W Costa Navarino.
Au W Costa Navarino.

En 2022, c’est un hôtel W qui s’ajoute à cette collection inédite, sis dans la baie de Navarino. Première franchise de la marque du groupe Marriott, il se déploie en bord de mer, au cœur d’une forêt d’oliviers. L’année suivante, c’est un hôtel de la collection Mandarin Oriental qui s’ajoute à la liste.

Que l’on pose ses valises au W, au Romanos, au Westin ou au Mandarin Oriental, qui surplombe la baie de Navarino, cette entrée en matière permet de prendre le pouls de la région en douceur. Car le Péloponnèse n’est pas un centre touristique. C’est un coin de Grèce qui se visite avec du temps et les yeux grands ouverts. Il faut aimer passer des heures en voiture avant de trouver un point d’intérêt. Ainsi, ces grands hôtels apportent un aspect social à ces premiers jours.

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La journée, on s’échoue sur de sublimes plages (Voidokilia par exemple), on s’essaie au golf (Costa Navarino en possède déjà quatre), on fait un saut dans la « ville » la plus proche, Pylos, ou on saute dans un bateau pour admirer le coucher du soleil.

La bonne idée sera de s’attabler dans les restaurants des trois hôtels. Ils pratiquent des tarifs plutôt abordables pour des établissements de leur standing : la palme revient au Barbouni, niché sur la plage qui fait la liaison entre le Romanos et le Westin, et aménagé par le très doué K-Studio qui y a installé un plafond hypnotisant. Celui-ci, composé de bande de tissus, protège du soleil et offre un écho aux vague(lette)s qui animent la plage de sable blanc.

Le restaurant Barbouni par K-Studio.
Le restaurant Barbouni par K-Studio.

Jours 3-4-5 : road trip en direction du nord du Péloponnèse

Deux nuits dans ces conditions paradisiaques permettent une vraie déconnexion. Il faut ensuite rentrer dans le vif du sujet et commencer ce road trip dans le Péloponnèse.

Nous prenons la route vers le nord, dans l’idée de visiter Olympie où le sport a écrit ces premières grandes heures. Par chance, un charmant hôtel a ouvert ses portes en 2019, à moins d’une heure de route du site antique. Le Dexamenes prend ses quartiers à Kourouta, minuscule village balnéaire plutôt pauvre en attraction, à l’image de n’importe quel village de bord de mer dans cette région du Péloponnèse, nommée Elide.

Les oliviers accompagnent notre route vers le nord.
Les oliviers accompagnent notre route vers le nord. Charlène Lambert / A Week Abroad

Dormir au Dexamenes

Le Dexamenes est un refuge hors du temps. Inauguré en 2019, il prend place dans les murs d’une ancienne fabrique vinicole laissée à l’abandon depuis cinquante ans. C’est à nouveau K-Studio qui signe l’aménagement intérieur, pensé avec le concours du patron des lieux, Nikos Karaflos, dans sa volonté de ne rien détruire des vestiges de cette usine. Jadis, on y produisait du vin à partir de raisins de Corinthe, à l’époque où le phylloxéra faisait rage en France.

34 chambres sont ainsi réparties dans les volumes de béton où fermentait naguère le jus des raisins de Corinthe pour en faire du vin. Huit d’entre elles sont en front de mer, offrant l’accès à une plage équipée de parasols et de matelas. Les autres s’articulent autour de deux cuves immenses où l’on réservait les raisins avant de les transformer. Aujourd’hui, ces deux cylindres de métal, bulles hermétiques et déconcertantes, accueillent des performances artistiques et des cours de yoga.

L’une des cuves à raisin (l’autre se trouve derrière elle), baignée dans un bassin : une scénographie théâtrale.
L’une des cuves à raisin (l’autre se trouve derrière elle), baignée dans un bassin : une scénographie théâtrale. Claus Brechenmacher et Reiner Baumann

Outre un accueil charmant et un décor photogénique en tout point, on assiste au Dexamenes à des couchers de soleil mémorables. En octobre, celui-ci s’abaisse sur l’île de Zante, diffusant une couleur rose orangée inédite à nos yeux, à déguster en même temps qu’un verre de vin local — la carte du bar fait la part belle aux jus du coin, dont quelques natures ou biodynamiques. Certains domaines se visitent d’ailleurs en un coup de voiture, à l’image du Mercouri Estate, situé à trente minutes de là. Une réservation en amont et de la part du Dexamenes est la bienvenue pour la visite qui se fait au galop et dans une forme bien moins agréable que ce à quoi le Péloponnèse nous habituera par la suite.

L’Olympe de la déconnexion

Olympie se trouve sur la route du Mercouri Estate, à moins d’une heure de voiture. Le site est loin d’être le mieux conservé de Grèce. Son musée archéologique, en revanche, l’un des plus riches du pays, vaut le détour et quelques heures à passer le nez à déchiffrer les petits caractères de ses cartels permettent de nous éclairer sur l’histoire des Jeux Olympiques.

Le site antique d’Olympie.
Le site antique d’Olympie. Charlène Lambert / A Week Abroad

Alors, pourquoi se rendre au Dexamenes si la région offre peu de sites remarquables ? L’hôtel lui-même doit s’imaginer comme un arrêt sur cette route qui file vers le nord. Son cadre idyllique et ses environs tranquilles poussent un peu plus la déconnexion. Mais le clou du spectacle, c’est son restaurant, régi depuis peu par Gikas Xenakis, chef grec habitué aux plateaux de télévision (il est l’un des jurés de l’émission Top Chef).

En été, il fait bon diner dehors. Passé octobre, mieux vaut dîner à l’intérieur. C’est tant mieux : la mise en scène du restaurant prolonge l’esprit du Dexamenes, dépouillée et muséale, recouverte de béton du sol au plafond mais ponctuée de tableaux monochromes couleur vigne et de détails d’arts de la table sophistiqués. Celle-ci ne serait évidemment rien sans le bal qui se déroule de la cuisine à la table, une représentation du meilleur de ce que le terroir du Péloponnèse a à offrir, interprété dans un goût très contemporain. D’un crudo à une soupe de sashimis, en passant par une réinterprétation de la moussaka à la béchamel de pommes de terre… Un soir ne suffit pas à satisfaire la curiosité que pique la cuisine du chef Xenakis — cette adresse s’avère d’ailleurs être la seule de cet acabit à se présenter sur notre route.

On vous l’a dit : le Dexamenes est une destination en soi.
On vous l’a dit : le Dexamenes est une destination en soi. Claus Brechenmacher et Reiner Baumann

Jour 5 : on the road

Vos parents vous le rabâchaient : ne sautez pas le petit-déjeuner ! Surtout au Dexamenes où le chef met au menu des mets traditionnels à sa sauce — essayez la tagiana, sorte d’œufs brouillés à la fêta et à la tomate. Il n’en faut pas moins pour amorcer la traversée du Péloponnèse qui s’annonce.

Découvrir le Péloponnèse à travers son rétroviseur

Parcourir la péninsule de part en part est un choix : celui de voir, de kilomètre en kilomètre, la nature changer sous ses yeux. On ne se l’imagine peut-être pas mais la région est infiniment montagneuse. Oubliez donc les autoroutes et assurez-vous ne soigner votre mal des transports avant de vous mesurer aux nombreux méandres des routes intérieures.

Ce road trip à travers le Péloponnèse est néanmoins une fantastique odyssée. Après les oliviers omniprésents sur la route de Costa Navarino au Dexamenes, la montagne intérieure offre un paysage plus vert où les cyprès apparaissent puis disparaissent dès l’arrivée en Laconie— ils donnent le sentiment d’avoir trouvé un double à la Provence. Les terres ocres, les pins et les oliviers défilent : cette première traversée de trois heures s’achève par la visite du plus remarquable site archéologique du Péloponnèse, une pause bien méritée pour se dégourdir les jambes.

On croise aussi sur notre route des camions prêts à ramasser les premières olives.
On croise aussi sur notre route des camions prêts à ramasser les premières olives. Charlène Lambert / A Week Abroad

Un bond dans l’Histoire

La notoriété de Sparte et sa grandeur se trouvent dans les livres d’histoire, au cinéma et, surtout, sur les hauteurs de Mystras. Là se visite la dernière ville byzantine qui a résisté aux Ottomans avant d’être rasée par les Turcs en 1825. Sur deux niveaux (dix minutes de voiture les séparent), une petite dizaine de vestiges bien conservés s’imposent à flanc de colline, et offrent une vue à couper le souffle sur l’histoire et les environs. La visite peut s’étaler sur au moins trois heures, prévoyez de bonnes chaussures.

Après ce bond dans le temps, le road trip dans le Péloponnèse reprend. Nous avons choisi de mettre le cap sur Monemvasia pour fuir une météo menaçante et écourter le trajet final vers l’aéroport, mais il est aussi possible de filer vers le Magne, notre étape finale. Une heure supplémentaire est donc nécessaire pour poursuivre le chemin à travers cette petite Provence grecque, avant d’enfin arriver aux abords d’une presqu’île surmontée d’une montagne incroyable.

Les ruines du premier plateau de Mystras avec comme arrière-plan la région de Sparte.
Les ruines du premier plateau de Mystras avec comme arrière-plan la région de Sparte. Charlène Lambert / A Week Abroad

L’incroyable Monemvasia

Monemvasia a été construite au cours du VIème siècle par les habitants de l’ancienne Laconie qui cherchaient refuge contre les envahisseurs slaves qui dominaient une grande partie de la Grèce entre 500 et 700 après J. C. L’îlot rocheux de deux kilomètres de long et 300 mètres de large a été le théâtre de conquêtes et reconquêtes de la part des Grecs, Turcs, Francs, Vénitiens… De tous les peuples qui ont essayé de se l’accaparer pour accéder aux terres.

Depuis, les vestiges se sont transformés en une poignée de jolis hôtels blottis dans les remparts de la ville historique. Inaccessible en voiture, elle implique de se garer le long de la route, si la chance est avec vous. Etant donné que la ville des remparts n’est qu’à une vingtaine de minutes de la ville nouvelle, Géfyra, mieux vaut y poser ses valises, même si les options ne sont pas les meilleures.

Ce rocher inouï ne recense que 19 habitants à l’année.
Ce rocher inouï ne recense que 19 habitants à l’année. Charlène Lambert / A Week Abroad

L’entre-deux idéal est de séjourner dans la maison d’hôtes Almi, suspendue à flanc de falaise. Cette micro-maison loge quatre personnes et permet de plonger dans la mer ionienne en quelques marches : magique ! Un peu plus loin, l’hôtel Lazareto propose lui aussi des chambres de standing et un parking, souvent pris d’assaut.

Pour entamer l’ascension jusqu’au château et à son église (fortement recommandé), armez-vous de bonnes chaussures et prévoyez au moins une journée sur place. Si les hauteurs ne sont pas votre fort, arrivez dans l’après-midi et repartez en fin de matinée afin de compléter votre road trip dans le Péloponnèse.

Almi.
Almi. Charlène Lambert / A Week Abroad

Jours 6-7 : éloge de la lenteur dans le Magne

Alors que la fin du voyage se profile, ce sont aussi les contours de la destination la plus charmante et la plus tranquille du Péloponnèse qui se dessinent. Le Magne, Maní en langue originale, est une péninsule coincée entre celles que tracent la Messénie, à l’ouest, et la Laconie, à l’est.

Dépaysement complet

La région a de faux airs d’Ecosse ou d’Irlande. Séparée du reste du Péloponnèse par la chaîne de montagnes Taygète, elle offre des panoramas inédits. Plages sublimes et désertes, grottes archéologiques, villages médiévaux à peine documentés… Le Magne est la toile de fond d’un splendide voyage introspectif. Bien que peu fréquenté par les touristes, il est apprécié par les avertis qui défient les chemins de randonnée et reviennent, d’année en année, arpenter ceux qui leur ont échappés.

Une randonnée au Cap Ténare conduit au point le plus méridional de la Grèce continentale.
Une randonnée au Cap Ténare conduit au point le plus méridional de la Grèce continentale. Charlène Lambert / A Week Abroad

Fait étonnant, de nombreuses tours fortifiées parsèment le paysage. Héritées du XVIe siècle, âge d’or de la piraterie dans la péninsule, celles-ci se passent de générations en générations ; la vente de ces trésors de famille représentant un sacrilège pour les Maniotes. Beaucoup sont donc en ruine mais quelques unes ont retrouvé de leur superbe en se muant en jolies maisons d’hôtes.

Un hameau de tours maniotes.
Un hameau de tours maniotes. Charlène Lambert / A Week Abroad

Un parc hôtelier attrayant

Preuve d’un engouement naissant, plusieurs adresses hôtelières de haut vol ponctuent le territoire du Magne. Celles-ci n’offrent en revanche qu’une dizaine de chambres, garantissant ainsi la tranquillité des hôtes et le respect de l’environnement. Plusieurs se nichent donc dans ces tours qui convoquent les histoires de la révolution grecque. Le pays a été libéré en 1827, en partie grâce à un enfant du pays, Pétros Mavromichális (1765-1848), originaire du charmant village de Limeni.

Le Magne peut également se targuer de compter les tables les plus alléchantes que nous avons eu l’occasion de découvrir lors de ce road trip dans le Péloponnèse. Si la région ne compte aucune étoile Michelin, il est agréable de déguster un poisson frais avec vue sur la mer… et supplément tzatziki ! Parmi elles, on recommande Tikla et Lela à Kardamyli, ou la table de l’hôtel Kyrimai à Gerolimenas.

Les points de vue qu’offrent un road trip dans le Péloponnèse dévoile une nature brute et sauvage
Les points de vue qu’offrent un road trip dans le Péloponnèse dévoile une nature brute et sauvage Charlène Lambert / A Week Abroad

Sur les pas de Patrick Leigh Fermor

L’écrivain Patrick Leigh Fermor, hellénophile convaincu, a consacré au Magne un livre nommé Mani (édition Bartillat, 1958), dans lequel il relate son road trip dans le Péloponnèse. S’il n’est pas question de voiture mais plutôt de dos d’âne et de longues marches méditatives aux côtés de sa femme, sa description de la région est toujours pertinente : « Dans le reste du pays, on ignore presque tout de cette province éloignée. Pourtant, le nom du Magne évoque au moins quatre choses pour chaque Grec : la coutume des vendettas, les chants funèbres, le Beh Pétros Mavromichális, et le fait que le Magne fut, avec les montagnes de Sfakia en Crète, l’un des seuls endroits de Grèce qui réussit à arracher aux Turcs sa liberté et a maintenant une précaire indépendance. »

Kardamyli, la ville où élit domicile le couple Fermor.
Kardamyli, la ville où élit domicile le couple Fermor. Charlène Lambert / A Week Abroad

Lire Maní tandis qu’on parcourt la région est une expérience en soi. On suit les pas de l’auteur lors de notre découverte de Flomochori, Kotronas, Alypa beach, Kokkala et Lagia jusqu’au cap Tenare. Un arrêt à l’hôtel Kyrimai de Gerolimenas est une option que Patrick Leigh Fermor n’a pas eu la chance de découvrir et qui permet de scinder en deux le périple. Le lendemain, pour les dernières heures dans le Péloponnèse, il faut remonter le flanc ouest du Magne via Vathia, Kitta, le Cap Tigani, Charia — où l’on descend jusqu’aux caves de Diros —, Aeropoli pour une pause déjeuner face à l’Agora, Limeni — sublime avec ses eaux turquoises — puis Oitilo. Et, pour conclure l’aventure, on boucle la boucle dans la maison du couple Fermor, à Kardamyli, avant de foncer vers Kalamata prendre son avion.

Les restaurants du Péloponnèse offrent souvent une gastronomie simple mais des scénographies de carte postale.
Les restaurants du Péloponnèse offrent souvent une gastronomie simple mais des scénographies de carte postale. Charlène Lambert / A Week Abroad

Votre arrivée à Kalamata
C’est un tout petit aéroport – pensez à ouvrir les yeux en atterrissant, les vues sont bien représentatives de votre futur voyage.

Louer une voiture
Tous les loueurs ont un stand juste après les arrivées. Nous avons choisi Avis : service rapide, souriant, efficace et sans surprise de prix. La voiture se récupère au dépose-minute. Pratique.

Remarques automobiles
Attention aux limites de vitesse qui ne sont jamais (ou presque) indiquées. Néanmoins, si Waze pointe quelques radars, les voitures ne semblent pas en avoir peur et continuent sur leur lancée. On apprend aussi rapidement à laisser passer les fous du volant en singeant les voitures moins rapides qui roulent littéralement sur la ligne blanche qui nous sépare de la bande d’arrêt d’urgence, invitant ainsi à être dépassées. Le rythme se ralentit à l’intérieur des terres, dans le Magne et en Laconie.


• Dormir en Messénie

The Romanos, The Westin, The W. Costa Navarino.

• Manger en Messénie

O Thiasos. Ipapantis 3, Kalamata 241 00.
Kardamo. Sidirodromikou Stathmou 21, Kalamata 241 00.
Yiamas Gastro Bar. Navarinou 237, Kalamata 241 31.

• Dormir à Elis

Dexamenes. Pedestrian of Kourouta, Kourouta 272 00.

• Visiter Elis

Site antique d’Olympie et ses musées.
Domaine viticole de Mercouri EstateKorakochori 271 00.

• Dormir à Monemvasia

Hôtel Kinsterna. Agios Stefanos, Monemvasia, 23070.
Hôtel Lazareto. Castle, Monemvasia 230 70.
Almi Guesthouse. EO Monemvasias Krokeon, Monemvasia 230 70.
Moni Emvasis Luxury Suites. Castle, Monemvasia 230 70.

• Manger à Monemvasia

Enetiko Cafe et Cocktail Bar. Monemvasia 230 70.
Voltes
. EO Monemvasias Krokeon 2, Monemvasia 230 70.

• Dormir dans le Magne

Hôtel AntaresOmales, Areopoli 230 62.
Kyrimai Hotel. Gerolimenas, Yerolimin, 230 71.
Tainaron Blue. 36.436773, 22.465654, Itilo 230 62.
Akrolithi Boutique Hotel & Suites. ΟΙΤΥΛΟ 0, Areopoli 230 62.
Brazzo di Maina. Oitylo, 23062.

• Manger dans le Magne

Akron Tainaro. Kokkinogia 230 66.
Tikla. Epar.Od. Kalamatas – Areopolis, Kardamili 240 22
Dioskouri Taverna. Kardamyli 240 22
Telonio. Limeni 230 62.

• Faire un brin de shopping dans le Magne

Poterie Zervobeakos. Agiou Dimitriou, Pirgos Dirou 230 62.

• A lire pendant un road trip dans le Péloponnèse

Maní : voyages dans le sud du Péloponnèse. Patrick Leigh Fermor, 1958, Editions Bartillat.
Kalamata : la cuisine, la famille et la Grèce. Julia Sammut et Martin Bruno, Karibus Editions.

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