The Good Business
La présence de Roche Bobois dans le top 100 des magasins de meubles aux Etats-Unis, établi par le site FurnitureToday.com, montre à quel point de plus en plus d’Américains sont adeptes du « French art de vivre », dont la marque s’est faite le porte-parole outre-Atlantique.
Au top des tendances
L’humeur pionnière de Roche Bobois s’est également traduite, commercialement, dans l’aventure enthousiaste de la franchise, qui lui a permis de doper le marché national et de se développer à l’international dès les années 70. Après une première incursion à Québec, les Roche et les Chouchan sont partis à la conquête des Etats-Unis, où ils ont ouvert leur premier magasin franchisé, à New York, en 1974.
La collection Les Provinciales, lancée en 1978 et rebaptisée, depuis, Nouveaux Classiques, qui revisite les meubles de style dans un esprit shabby chic, puis la collection Voyages, démarrée en 1990, qui joue la carte de l’exotisme fusion, ont fait mouche outre-Atlantique.
Après les années pop et les années yuppies, place aux produits arty ou griffés du nom du designer – y compris de mode – en haut de l’affiche. Aujourd’hui, les meubles écoconçus si chers au directeur artistique Nicolas Roche, comme la bibliothèque Legend de Christophe Delcourt (@christophedelcourt), ne peuvent que résonner idéalement avec la vague green et locavore qui déferle là-bas.
Conséquence ?
Les Etats-Unis représentent le deuxième marché pour le groupe, après la France. Deux ans après avoir soufflé les bougies du 40e anniversaire de la marque sur le sol américain – avec une exposition rétrospective dans le magasin new-yorkais de Madison Avenue, accompagnée d’une réédition en série limitée du mythique canapé Dromadaire de Hans Hopfer –, Gilles Bonan, président du directoire depuis 2008, partage avec The Good Life les points clés de cette saga à succès plutôt bluffante. Un bel exemple de réussite française.