×
Agifrance, filiale de BNP Parisbas.
Agifrance, filiale de BNP Parisbas.
melanie

The Good Business

Retour au terroir gagnant avec BNP Paribas

The Good Business

Les cépages français attirent aujourd’hui des investisseurs aux profils variés, qui partagent toutefois un credo : l’investissement-passion. Celui-là même qui permet de réaliser un doublé : se faire plaisir tout en garantissant une jolie plus-value à la revente. Décryptage avec Agrifrance, filiale de BNP Paribas.

A l’heure où les Bourses mondiales présentent des ratios rémunération/risques de plus en plus aléatoires, bon nombre d’investisseurs se réfugient dans les actifs réels. Depuis 2008, l’engouement des riches familles comme des entrepreneurs pour l’art, la philanthropie, l’immobilier ou le foncier rural ne se tarit pas. Objectif affiché : donner du sens à ses placements, en choisissant des actifs coups de cœur, quitte à rogner sur la rentabilité. Sentant l’intérêt de la clientèle privée progresser, la branche Wealth Management de la banque privée de BNP Paribas (@BNPParibas) (clientèle au patrimoine financier supérieur à 5 millions d’euros) s’appuie, depuis maintenant dix ans, sur Agrifrance, une filiale dédiée à l’accompagnement dans l’investissement en foncier rural : « Nous ressentions un réel besoin de diversification de nos clients », explique Pierre de Pellegars, responsable gestion de fortune au sein de BNP Paribas Banque Privée.

Pierre de Pellegars, responsable gestion de fortune chez BNP Paribas Banque Privée.
Pierre de Pellegars, responsable gestion de fortune chez BNP Paribas Banque Privée. Jeremy Bembaron

 

Jusqu’à 15 millions d’euros par hectare

Pour ces investisseurs, les vignobles français portent la promesse d’entrer dans la légende, en apposant leur nom à des terroirs ancestraux et dont la production s’exporte sous toutes les latitudes. Pas question donc de se placer sur une simple parcelle de côtes-de-provence ou d’anjou, dont le prix à l’hectare s’établit entre 60 000 et 125 000 euros en zone littorale, et autour de 18 000 euros en Anjou, selon les chiffres publiés par Agrifrance. Ces nouveaux clients sont aujourd’hui à la recherche d’authentique et d’exceptionnel, et prêts à débourser plusieurs millions d’euros : il faut compter 3 millions d’euros pour un hectare de pomerol et plus de 15 millions d’euros pour un hectare de grand cru de Bourgogne. En 2016, le prix moyen pour acquérir un hectare en Champagne s’établit autour de 1,2 million d’euros. De fait, le choix du haut de gamme n’est pas un mauvais pari. « Nous conseillons à nos clients de privilégier le haut de gamme à l’entrée de gamme. Ces investissements patrimoniaux offrent de très beaux rendements en capital. A titre d’exemple, dans la région Champagne, les prix des terres progressent chaque année de 3 à 5 % », explique Benoît Léchenault, responsable d’Agrifrance.

Benoît Léchenault, spécialiste des transactions en foncier rural, dirige Agrifrance, filiale de BNP Parisbas, depuis dix ans.
Benoît Léchenault, spécialiste des transactions en foncier rural, dirige Agrifrance, filiale de BNP Parisbas, depuis dix ans. DR

Le retour sur investissement au cours de l’exploitation est, en revanche, plus difficile à atteindre. En effet, la vigne demeure une aventure risquée, les rentabilités étant à la fois fonction des conditions climatiques et de l’évolution de la demande. Ainsi, la logique de ces néovignerons est avant tout une logique patrimoniale de revente avec plus-value, bien plus qu’une logique de revenus en cours d’exploitation.

 

Agifrance – filiale de BNP Parisbas – et les nouveaux profils d’investisseurs

Parmi les clients d’Agrifrance, deux profils d’investisseurs se distinguent. « Près de la moitié des investisseurs qui nous consultent souhaite reprendre le domaine en main et en faire leur activité principale, l’autre moitié investit, sans pour autant s’engager à temps plein », détaille Benoît Léchenault qui ajoute : « Il y a dix ans, une grande majorité d’investisseurs avait pour ambition de travailler sur le domaine. Ce n’est plus la norme à présent. » Aujourd’hui le pittoresque tableau du riche entrepreneur retraité profitant de son immense bâtisse tout en supervisant sa récolte de grands crus laisse la place à de nouveaux profils, tout aussi passionnés, mais affairés à d’autres activités. Certains font le choix de se placer sur de toutes petites parcelles (moins de un hectare), mais de très grande qualité, dans une logique de production personnelle : une partie du loyer leur est reversée sous forme de bouteilles. D’autres deviennent propriétaires de l’ensemble d’un domaine, et donnent à bail l’exploitation. « Il s’agit de la solution la plus simple pour les investisseurs qui n’ont ni les compétences, ni le temps de s’occuper de l’exploitation », précise Benoît Léchenault. Enfin, certains optent pour un changement de carrière et mettent les mains dans le moût avec, parfois, de beaux succès à la clé. « Il y a un vrai aspect entrepreneurial dans l’exploitation de vignobles, ce qui explique la belle réussite de ceux qui ont déjà un passé de chef d’entreprise. Pour exploiter un vignoble, la passion doit s’accompagner d’un réel engagement », ajoute Pierre de Pellegars. Un investissement qui, en effet, demande un niveau d’énergie très supérieur à celui fourni pour la contemplation et la détention d’une œuvre d’art.

Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture