Culture
Du 17 mars au 8 avril, la principauté vibrera comme tous les ans au rythme de la musique, classique principalement. En 47 ans, le Printemps des arts de Monte-Carlo, à Monaco, est devenu une institution. Présentation de l'édition 2017.
Une trentaine de solistes, huit orchestres, neuf chanteurs, des danseurs, des performeurs… Tout ce beau monde venu des quatre coins de la planète s’apprête à poser ses valises à Monte-Carlo pour trois semaines de concerts non-stop à l’occasion du Printemps des arts de Monte-Carlo du 17 mars au 8 avril.
Si l’an dernier Gustav Mahler était mis à l’honneur, l’édition 2017 c’est au tour d’Hector Berlioz « un artiste peu joué dans la région », souligne Marc Monnet, compositeur et directeur du festival depuis 2003. Un patron qui s’offusquerait presque que l’on lui demande quelles seront les nouveautés cette année, puisque comme il le rappelle : « il n’y a que des nouveautés, aucune œuvre n’a été donnée dans les précédents festivals ! » Parmi les moments forts de cette édition, le Monaco Music Forum est celui que Marc Monnet attend le plus. Quatre heures consécutives de performances contemporaines, de l’orchestre symphonique à la danse, en passant par l’accordéon et le pole dance.
Pas que du classique au Printemps des arts de Monte-Carlo
Logique, le festival a changé de visage en 47 ans d’existence « différentes périodes se sont succédées, avec des points forts changeant selon les époques retrace Marc Monnet, aujourd’hui, l’événement est axé prioritairement autour de la musique, le répertoire allant du XIe au XXIe siècle ». La musique comme fil rouge, les arts plastiques, le théâtre, la danse en invités de marque ; Caroline Grimaldi ne voulant pas faire du Printemps des arts un festival spécialisé. Une volonté princière à laquelle le festival doit certainement sa longévité… et sa légitimité ! Devenu une institution, le Printemps des arts se lance dans l’édition, avec deux CD déjà disponibles.