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Photojournalisme : les lauréats du Prix Carmignac exposés à Paris
Photojournalisme : les lauréats du Prix Carmignac exposés à Paris
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Culture

Photojournalisme : les lauréats du Prix Carmignac exposés à Paris

Culture

Yuri Kozyrev et Kadir van Lohuizen, les deux lauréats du 9e Prix Carmignac du photojournalisme exposeront leurs travaux sur l'Arctique du 7 novembre au 9 décembre à la Cité des sciences et de l'industrie.

Le Prix Carmignac du Photojournalisme met en avant, chaque année depuis 2009, une ou plusieurs séries photo de journalistes qui tirent le signal d’alarme à propos de situations dramatiques, humaines ou environnementales. Cette année, ce sont deux reportages « croisés » qui ont remporté le concours. Leur point commun ? L’Arctique et ses mutations au gré de la fonte des glaces.

Ce sont les chroniques d’une catastrophe annoncée par Yuri Kozyrev, journaliste russe qui a travaillé pour le Los Angeles Times et couvert le Printemps arabe, en Egypte et en Libye, entre autres, et Kadir van Lohuizen, Néerlandais spécialisé dans l’élévation du niveau de la mer, l’industrie du diamant et les conflits en Afrique.

Le premier a suivi la route des ports maritimes russes en Arctique, accompagnant dans leur périple les Nénètses. Un peuple nomade dont le parcours a été interrompu pour la première fois de leur histoire, à cause de la fonte du permafrost. Le second, lui est parti de Norvège jusqu’en Alaska, à Kivalina, un village qui devrait disparaître sous les eaux en 2025.

Péninsule de Yamal, avril 2018. Les Nénètses rassemblent les rennes durant la migration. Depuis des siècles, les gardiens de troupeaux de rennes nénètses migrent vers des pâturages d’été situés sur la péninsule de Yamal, puis retournent dans le sud en hiver. Leur longue marche annuelle de presque 650 km les conduit au nord de la péninsule de Yamal et vers les côtes arctiques.
Péninsule de Yamal, avril 2018. Les Nénètses rassemblent les rennes durant la migration. Depuis des siècles, les gardiens de troupeaux de rennes nénètses migrent vers des pâturages d’été situés sur la péninsule de Yamal, puis retournent dans le sud en hiver. Leur longue marche annuelle de presque 650 km les conduit au nord de la péninsule de Yamal et vers les côtes arctiques. Yuri Kozyrev / NOOR pour la Fondation Carmignac

En tout, ils auront parcouru 15 000 kilomètres, constatant chaque jour un peu plus l’ampleur des dégâts, irréversibles, subis par l’Arctique. Une traversée que l’on peut revivre le temps d’une exposition, à la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris. Ou dans un livre de 160 pages, co-édité par Reliefs et la Fondation Carmignac, le 7 novembre.

Arctique : Nouvelle Frontière – Une double exposition polaire (Prix Carmignac du photojournalisme – 9e édition) du 7 novembre au 9 décembre.
Cité des sciences et de l’industrie,
30 avenue Corentin Cariou (Paris 19).
www.fondationcarmignac.com/fr/photojournalisme/la-mission


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