Ce penthouse est le secret d'esthète le mieux gardé de Paris

Par Fanny Liaux Gasquerel, le 19 décembre 2025

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À deux pas de Saint-Eustache, l’hôtel Madame Rêve dévoile un penthouse inédit : un appartement secret perché au-dessus des toits, pensé comme un refuge contemporain pour voyageurs exigeants. Un écrin discret, rare, qui réaffirme l’ambition de Laurent Taïeb de bousculer les codes de l’hôtellerie parisienne.

Laurent Taïeb, entrepreneur à succès et président-directeur général du Groupe Laurent Taieb (GLT), jusqu’alors spécialisé dans la restaurant, s’est lancé quelques temps après le Covid dans l’univers de l’hospitalité. Après avoir inauguré Madame Rêve en 2021 (et son penthouse en 2025), un paquebot angulaire caché dans les étages de l’ancienne Poste du Louvre, il a inauguré ensuite, dans le 13ᵉ arrondissement de Paris, le Too Hotel, perché dans l’une des deux tours imaginées par l’architecte Jean Nouvel, une Babel contemporaine offrant un panorama inédit sur la capitale.

Ces adresses nous avaient séduits, affichant un certain apparat très bling, nuances mordorées, décoration à la Philippe Starck, service cinq étoiles, deux hôtels rebattaient alors les cartes du genre dans une capitale saturée de petits boutique-hôtels trois étoiles au charme certain — mais aux services plus simples.

Laurent Taïeb ne dort jamais

Quatre ans après l’inauguration de son premier-né, il fallait bien que Madame Rêve fasse de nouveau parler d’elle. Avec l’ouverture d’un penthouse de 130 m², l’hôtel offre à la capitale — et à ses visiteurs de passage — un nouveau refuge d’exception.

Loin des palaces qui proposent ce type de surface, Madame Rêve mise sur un design ultra contemporain, légèrement patiné, doté d’une élégance rétro… Le terrain de jeu idéal pour ces clients ayant besoin, quelques jours durant, de se sentir comme chez eux.

Son tout nouveau penthouse, composé d’une chambre, d’un salon-salle à manger et d’un large couloir permettant de laisser derrière soi le tumulte parisien — et même celui feutré de l’hôtel —, est doté de larges vitres et d’un balcon filant, offrant une vue sans fard sur l’église Saint-Eustache. Ce panorama est rare : pour une fois il ne donne pas à voir les toits de Paris mais les rase de façon à ce que le visiteur se retrouve comme perdu au milieu des petites cheminées avec, en fond, la silhouette du Centre Pompidou désormais fermé pour travaux.

Saint-Eustache, vigie du penthouse de Madame Rêve.

Le penthouse de l’hôtel Madame Rêve est produit de luxe

Si l’on se croirait dans un véritable appartement parisien, le penthouse de Madame Rêve est bel est bien une suite qui se voit octroyé tous les services qui en incombe.

Le salon joue la carte du cinéma privé : un écran monumental, un système sonore Devialet et une isolation si radicale que la ville semble mise sur pause. Le reste de l’hôtel paraît soudain très loin. Directement relié aux cuisines du restaurant La Plume, le dîner arrive ainsi en chambre, servi comme un rituel plutôt que comme un service. Le turn down et la remise à neuf de la chambre ont lieu chaque jour. Enfin, le concierge, à votre disposition, organise sorties et transferts sur demande.

Un bar personnel est rempli tous les jours.

Parce qu’il fait parfois bon se rappeler que le monde extérieur existe, l’hôtel Madame Rêve abrite également trois bars qui permettront à ceux qui aiment voir leurs Negroni s’agiter dans des shakers d’être contentés : le premier au rez-de-chaussée, ambiance new-yorkaise et hauteur sous plafond spectaculaire ; un autre, jouxtant la chambre, idéal pour un cocktail avant de passer à table si l’on préfère dîner à La Plume plutôt que devant la télévision immense du penthouse. Enfin, lorsque le temps le permet, le rooftop, accessible facilement aux clients du penthouse, l’un des plus confidentiels — et des meilleurs — de Paris.