Comme Tintin avant elle, la Speedmaster a « marché » sur la Lune. A l’occasion du 50e anniversaire de ce petit pas pour l’homme et de ce bond de géant pour l’horlogerie, Omega rend hommage à sa « Moonwatch ».

La Lune fascine. Cet astre, si proche de la Terre, nous joue des tours pendables. Quand elle est pleine, elle empêcherait les gens de dormir et provoquerait l’affluence aux urgences. Entre nouvelle lune et pleine lune, elle favoriserait la pousse des cheveux. Plus étonnant encore, elle remue les mers et les océans en influençant les marées…

Un sacré petit brin de corps céleste, dont l’aura plane en permanence au-dessus des terriens. En 1969, voilà tout juste 50 ans, l’agence spatiale américaine décide d’y envoyer une poignée d’astronautes. Une fusée est construite. Pour réussir sa mission, l’équipe se dote d’un équipement du tonnerre.

Du précis et surtout du solide ; bref, ce qui se fait de mieux dans tous les domaines. L’exosphère n’est pas l’endroit idéal pour être confronté à une avarie matérielle…

Buzz Aldrin sur la Lune, en 1969.
Buzz Aldrin sur la Lune, en 1969. DR

Des tests implacables

Pour sélectionner la montre apte à accompagner ses « guys » dans le vide sidéral, la Nasa décide, au début des années 60, de « torturer » une dizaine de modèles achetés dans le commerce. Les malheureuses prétendantes essuient une série de tests violents. Des épreuves si extrêmes qu’elles feraient passer les certifications chronométriques actuelles pour une aimable promenade de santé. Les tocantes sont ainsi exposées à de brutales accélérations, à des températures extrêmes, à l’humidité, à des chocs violents ou encore à de terribles vibrations…

Tout cela est destiné à déterminer le niveau de résistance et de précision des modèles initialement retenus. La Speedmaster est la seule du panel à supporter les traitements barbares infligés par l’agence américaine. Sa conception robuste fait la différence. Cet exploit lui ouvre les portes de toutes les missions lunaires habitées. Né en 1957, ce chronographe sportif conçu au départ pour venir en aide aux écuries automobiles accueille une échelle tachymétrique sur sa lunette.

Omega Speedmaster 50e anniversaire d’Apollo 11, en acier, or Moonshine et céramique, édition limitée à 6 969 exemplaires. 9 100 €.
Omega Speedmaster 50e anniversaire d’Apollo 11, en acier, or Moonshine et céramique, édition limitée à 6 969 exemplaires. 9 100 €. DR

Cette fonction, alliée à la complication chronographe, permet de mesurer les temps ou la vitesse des pilotes de course. En mars 1965, le garde-temps suisse est intégré au paquetage des astronautes. En devenant la montre officielle du programme de conquête spatiale des Etats-Unis, elle devient surtout un mythe horloger. Et gagne son surnom de « Moonwatch ».

Omega sur la lune… Et au poignet de James Bond !

Par la suite, l’intrépide chrono accompagne toutes les expéditions lunaires jusqu’à Apollo 17, en 1972. Détenir dans sa gamme la seule – et unique – Moonwatch de l’histoire est une incroyable chance pour la maison horlogère. Difficile de rêver meilleure image de marque.

Un niveau de prestige équivalent à celui de la montre de James Bond – quelle coïncidence, c’est aussi une Omega qui tient ce rôle, la Seamaster ! Cela explique aussi pourquoi la Speedmaster se serait vendue à 2,5 millions d’exemplaires depuis sa création.

Omega Speedmaster BA145.022, édition limitée à 1014 exemplaires, 32 000 €.
Omega Speedmaster BA145.022, édition limitée à 1014 exemplaires, 32 000 €. DR

Pour fêter les 50 ans du premier homme sur la Lune, la firme de Bienne fait revivre l’aventure aux toqués de tocantes. La manufacture propose moult rééditions et séries limitées en hommage à sa Moonwatch. L’illustre chronographe constitue pour Omega une sorte de « Lune aux oeufs d’or ».


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