×
restaurant sushis ojii perronet japonais paris
fanny

The Good Guide

On a testé Ojii, le restaurant de sushis le plus sexy de Paris

The Good Guide

Décor voluptueux, bouchées affriolantes, esprit envoûtant : tout, chez Ojii, évoque la séduction. Idéal pour un tête à tête.

Ambiance boudoir, lumière tamisée, rouge comme couleur totem… Ojii, le nouveau restaurant de sushis et autres réjouissances d’inspiration japonaise de Arthur Cohen et Olivier Leone a récemment ouvert ses portes à Paris.

Le sushi le plus affriolant de Paris.
Le sushi le plus affriolant de Paris. Romain Roucoules

Lire aussi : On a testé Akabeko, un subtil trait d’union entre France et Japon


Le renouveau du restaurant japonais

Arthur Cohen et Olivier Leone n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de restaurant japonais. En 2020, ils inauguraient en effet Onii San, une adresse imaginée dans le style d’un izakaya et mis en scène par Uchronia.

Tirant le meilleur des deux mondes dans lesquels il s’intègre, Onii San propose dans l’enceinte de ses murs en pierre bien parisiens des assiettes à partager à tomber, et notamment un sando découpé en petits carrés qui a rapidement conquis tout Paris.

Pour leur nouvelle aventure, les entrepreneurs rempilent avec une narration toujours inspirée du Japon mais qui raconte cette fois-ci une plongée dans les beaux quartiers de Tokyo filmée en clair-obscur dans un esprit entre Eyes Wide Shut et In The Mood For Love.

Olivier Leone, Arthur Cohen et le chef Yuji Mikuriya.
Olivier Leone, Arthur Cohen et le chef Yuji Mikuriya. Adrien Toubiana

L’adresse la plus sexy de Paris

Tenue correcte recommandée chez Ojii ; vous le verrez bien assez vite, tout le monde sort sa plus belle montre et ses plus hauts talons pour s’asseoir dans le restaurant de sushis le plus sexy de la capitale.

Esprit voyeur à travers la façade du restaurant.
Esprit voyeur à travers la façade du restaurant. Julien Thomas

Des murs laqués, des drapés, une porcelaine ultra fine : le décor, imagine par Olivier Leone himself, avec bien sûr le concours d’un architecte, Will McGrath, est celui d’une rencontre entre deux amants qui auraient voulu se donner rendez-vous loin des regards.

Que l’on se rassure, l’adultère n’est pas un pré-requis pour réserver une table chez Ojii : un coin plus spacieux et feutré, pouvant accueillir sept convives, a même été pensé pour permettre aux groupes de partager les assiettes de sushis du restaurant sans gêner les nombreux couples voisins.

Restaurant de sushis… mais pas que !

Les sushis sont évidemment les incontournables de la carte éclectique de Ojii. Parce que l’ambiance y est propice, il faut craquer pour la paire de nigiris Toro-caviar, les œufs d’esturgeon donnant au poisson un coup de peps bienvenu. Ceux-là se retrouvent un peu plus bas dans le menu et coiffent notamment un plat de nouilles soba inédit, en sauce crème fraîche (pas mauvais !). La carte se découpe ensuite selon les faims : viandardes, iodées, végétariennes, de moineau ou plutôt gargantuesques.

Le sashimi sublimé.
Le sashimi sublimé. Romain Roucoules

L’aide du staff sera requise pour saisir la teneur de chaque intitulé – d’expérience, briefez les gourmets d’avantage habitués aux bonnes brasseries au risque de les voir se contenter d’un bol de riz, déroutés par la carte un peu complexe.

Elle est néanmoins juste dans son ensemble, bien qu’assez onéreuse au regard des portions. La séduction a un prix…

F.L.G.


Ojii
6 Rue Perronet, 75007 Paris


Lire aussi : Le Japon en 10 articles qui ont marqué notre année


 

Voir plus d’articles sur le sujet
Continuer la lecture