Nos hôtels à Paris rive droite : 8 adresses dans le 1er arrondissement

Par Nathalie Nort, le 15 novembre 2021

Partager :

Non classé

Ils font leur lit sur la rive droite de la Seine, devenue, d’ouest en est, le nouvel eldorado des entrepreneurs malins. Du Palais‑Royal à Pigalle, en passant par Passy, ils empêchent leur quartier de tourner en rond et de se coucher trop tôt, comme autrefois la Nouvelle Vague le faisait à Saint‑Germain‑des‑Prés. Voici nos 50 hôtels favoris à Paris rive droite, en commençant par le 1er arrondissement.

Ce sont les hôtels d’aujourd’hui, 50 établissements qui font bouger les lignes de l’art de vivre parisien dans le 1^er arrondissement de Paris.

Château Voltaire, Pyramides‑Opéra. Thierry Gillier, monsieur Zadig & Voltaire, a ouvert cet hôtel en lieu et place de son ancien siège social. Pour ce mix de Chateau Marmont et de Chiltern Firehouse à la sauce parisienne, le directeur artistique Franck Durand a convié les Festen, jeune couple d’archis habiles à remettre le rétro dans le game du moment. Derrière sa façade d’angle classée, le manoir citadin abrite, parmi ses 33 chambres, un penthouse de 40 m², dont la salle à manger bénéficie d’une superbe terrasse. La brasserie Émil et le bar La Coquille d’or sont appelés à devenir les récifs les plus rocks de la rue Saint‑Roch. 55‑57, rue Saint‑Roch. Tél. +33 (0)1 45 51 91 00. chateauvoltaire.com

Cheval Blanc Paris, Pont-Neuf. Le fleuron hôtelier de LVMH vient de s’arrimer au Pont-Neuf en trustant le front de Seine de la vénérable Samaritaine. En plus de ses 72 clés, la maison compte quatre restaurants et bars, et un élégant spa Dior. L’architecte new‑yorkais Peter Marino, familier des flagships de l’empire, en a réveillé l’héritage Art déco et multiplié les prouesses d’artisanat d’art. Plénitude, 30 couverts maximum, attend beaucoup d’Arnaud Donckele, chef virtuose déjà multiétoilé. Ni la superlative piscine ni le penthouse privé n’étant accessibles au quidam, celui‑ci peut toutefois admirer la vue depuis le 7e étage, sublime toit‑terrasse de 650 m² partagé entre Langosteria et Toupary.

Grand Hôtel du Palais Royal, Palais‑Royal. Entre les coupoles du Conseil d’État et les frondaisons du jardin chères à Colette, la terrasse de la suite panoramique, décorée à la française comme les 67 autres chambres et suites, fait son petit effet. Parmi les nouveautés, on trouve une boutique dont la sélection confiée à une personnalité change chaque saison. La styliste Mélanie Huynh ouvre le bal, de même qu’Holidermie, la marque de rituels qu’elle a créée, devient la référence beauté de ce 5‑étoiles. Nouveaux également : la cabine coiffure du jeune Alexandry Costa et le Café 52 et sa restauration healthy sur toute la ligne. 4, rue de Valois. Tél. +33 (0)1 42 96 15 35. grandhoteldupalaisroyal.com

Hôtel Costes, Rivoli-place Vendôme. Entre l’opulence théâtrale de Jacques Garcia et la sobriété sophistiquée de feu Christian Liaigre, il y a le flair de Jean‑Louis Costes pour conforter son 5‑étoiles déjà culte en épicentre du parisianisme. Trois hôtels désormais réunis sous un même toit en un triptyque XXL, pour un total de près de 200 chambres et suites – dont certaines peuvent atteindre 300 m² tout en toisant la place Vendôme –, qui infuse un chic français hautement désirable. En attendant la piscine et le spa à venir dans la troisième aile, Mont‑Thabor, on pourra vérifier dans le fameux patio italien que le temps n’a ici aucune prise.

Nos hôtels dans le 1^er arrondissement de Paris, de Pyramides à Comédie‑Française

Le Roch Hôtel, Pyramides‑Saint‑Honoré. Cette bulle intimiste, ce nuancier profond, ce flair élégant, on les doit à la décoratrice Sarah Poniatowski qui signait là, en 2016, son premier hôtel. Au gré de 37 clés, ce 5‑étoiles de poche propose, dans ses étages supérieurs, 5 suites pourvues de salles de bains‑hammam du plus bel effet. La piscine tamisée aux chandelles, le spa et ses parfaits soins Codage, le restaurant et sa cuisine de saison, la cour‑jardin aux beaux jours, le service de conciergerie clés d’or complètent le hot spot préféré des fashionistas. 28, rue Saint‑Roch. Tél. +33 (0)1 70 83 00 00. leroch-hotel.com

Madame Rêve, La Poste du Louvre. Skyline phénoménale et proximité du Louvre, du Centre Pompidou et de la Bourse de commerce… l’hôtel brille comme une couronne contemporaine coiffant la magistrale réhabilitation de l’ancienne Poste du Louvre, achevée par Dominique Perrault. Exit la forteresse hier impénétrable, place à la ruche, ouverte sur la ville, où se croisent les usages, tertiaires et loisirs confondus. Très investi dans la création de ce 5‑étoiles, l’entrepreneur Laurent Taïeb (le Kong et le futur hôtel des tours Duo) donne corps à son rêve mordoré. Trois étages plus haut que leur lobby et restaurant‑cocktail‑bar, voici 82 chambres – 49 sur rue, 33 sur jardin suspendu sous verrière — et La Plume, table d’inspiration nippone. Sans oublier un toit‑terrasse, pour voir et être vu.

Maison Armance, Cambon‑Saint‑Honoré. Son abord très confidentiel surprend en premier lieu : il faut traverser une cour intérieure pour accéder au lobby situé au dernier étage et projeter le regard entre mer de zinc et ciel sans nuages. Les 14 chambres et 6 superbes suites de cet hôtel très particulier ont été décorées par l’agence Double G dans un style haute couture, hommage à Mademoiselle Chanel, et un confort sur mesure signé Esprit de France. Une atmosphère d’appartement parisien avec cheminée, moulures, parquets, sous‑pentes et honesty bar dans laquelle on se sent immédiatement chez soi. 5, rue Cambon. Tél. +33 (0)1 42 61 46 40. paris-maison-armance.com

Nolinski, Pyramides‑Comédie‑Française. Le premier 5‑étoiles du groupe Evok s’est tout de suite fait un nom. Le travail de l’architecte d’intérieur Jean‑Louis Deniot s’inscrit ici entre classicisme à la française et revue de détails contemporains. Aux 45 chambres (dont 9 suites) s’ajoutent une piscine paysage, le spa La Colline et le restaurant attenant, repensé en écrin Art déco par John Whelan. Dernièrement, le grand salon s’apprécie en bar, dont les cocktails sont signés Jérémy Bacquet, le chef barman du groupe. La pianiste Margherita Gruden assure le tempo.

Partager l’article :