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Ils font leur lit sur la rive droite de la Seine, devenue, d’ouest en est, le nouvel eldorado des entrepreneurs malins. Du Palais‑Royal à Pigalle, en passant par Passy, ils empêchent leur quartier de tourner en rond et de se coucher trop tôt, comme autrefois la Nouvelle Vague le faisait à Saint‑Germain‑des‑Prés. Voici nos 50 hôtels favoris à Paris rive droite, en passant par le 9e arrondissement.
Ce sont des hôtels qui font bouger les lignes de l’art de vivre à Paris rive droite dans le 9e arrondissement de Paris.
Nos hôtels à Paris rive droite : 11 adresses dans le 9e arrondissement
Hôtel Ballu, Blanche‑Pigalle. Dans cette Nouvelle‑Athènes rebaptisée « So‑Pi », pour « South Pigalle », ces deux immeubles mitoyens furent une page blanche pour Thomas Vidalenc, à l’origine de la restructuration des lieux en hôtel de 37 chambres (dont 8 suites), géré par son épouse, Julia. L’architecte s’est amusé à convoquer une atmosphère de BD inspirée des albums d’Hergé. Bienvenue en Syldavie, pays imaginaire teinté d’authentiques références slaves 60’s‑70’s, de couleurs profondes, d’un confort 4 étoiles, et qui cache une jolie table dans sa cour‑jardin, ainsi qu’un spa et une piscine.
Hôtel Bienvenue, Notre‑Dame‑de‑Lorette. La ravissante cour‑jardin, à l’abri de l’agitation citadine, est sa vraie valeur ajoutée. Son sol a été vitrifié en couleur par l’artiste Julien Colombier. Depuis l’ouverture, il y a trois ans, la végétation a pris ses aises et apporte une touche anglaise qui matche avec les papiers peints fleuris choisis par l’architecte d’intérieur Chloé Nègre. Sur les 38 chambres de ce 4 étoiles géré par Touriste, la marque d’Adrien Gloaguen, 8 sont abritées dans une dépendance en fond de cour, ce qui en fait une maison particulière à elle seule. 23, rue Buffault. Tél. +33 (0)1 48 78 32 18. hotelbienvenue.fr
Hôtel Chouchou, Chaussée d’Antin‑Opéra. À deux pas de l’Opéra et des grands magasins, derrière une façade Belle Époque, le décorateur Michael Malapert a eu pour mission de souffler un peu de culture pop française. La guinguette moderne, façon food court, terre d’un côté, mer de l’autre, et la scène pour les lives assurent le show. Les trois bassins à privatiser sont là pour se chouchouter en paix. Parmi les 63 chambres de ce 4 étoiles décomplexé, 3 suites cultivent des airs d’appart parisien sous les toits, tout en chantonnant des refrains d’Édith Piaf, de Serge Gainsbourg ou de Boris Vian.
Hôtel Hoy, Trudaine‑Rochechouart. Refuge slow life en plein Paris, House of Yoga est un lieu de vie pensé par la Franco‑Mexicaine Charlotte Gómez de Orozco. Dans les 22 chambres spécialement conçues pour le bien‑être, pas de télé, mais une barre de danse, de l’espace pour pratiquer et ranger son tapis, du charbon binchotan pour filtrer l’eau, des couleurs douces, des matières naturelles. Il y a également tout un étage dédié aux cours, aux retraites ou aux ateliers, et une boutique de fleurs. La démarche zéro déchet est très présente dans la cuisine du Mesa, table strictement végane, mais ultragourmande. 68, rue des Martyrs. Tél. + 33 (0)1 77 37 87 20. hoyparis.com
InterContinental paris Le Grand, Opéra Garnier. La troisième et dernière phase de rénovation vient de s’achever sous la houlette de l’architecte d’intérieur Pierre‑Yves Rochon. Celle‑ci remet dans le game de l’hôtellerie 5 étoiles d’aujourd’hui cet illustre Grand Hôtel qui fut inauguré en 1862 par l’impératrice Eugénie elle‑même, son jardin d’hiver La Verrière et, bien sûr, son légendaire Café de la Paix. De nouvelles suites rejoignent la collection des suites Signature chic, véritables pied‑à‑terre déployés en duplex, avec 4 chambres chacune, qui jouissent de vues renversantes sur les toits vert‑de‑gris du palais Garnier voisin.
Maison Mère, Montholon. Tout juste ouvert en septembre, cet hôtel a été pensé comme un lieu débordant d’humanité et d’opportunités, porteur des good vibes du quartier et des valeurs d’accueil d’une équipe fondatrice menée par Aziz Temimi, troisième génération d’une famille hôtelière. Pour en faire une maison qui fédère amis de toujours et voyageurs d’un jour, il a pensé à tout et à tous : 51 chambres équipées Chromecast (certaines pouvant accueillir jusqu’à six personnes), un co‑working café, un restaurant et un bar à cocktails, ainsi qu’un pop‑up store qui fait aussi galerie. 7, rue Mayran. Tél. +33 (0)1 42 80 00 00. maisonmere.co
Hôtel Panache, Grands‑Boulevards. Héraut d’une hôtellerie parisienne ancrée dans la vie de quartier d’aujourd’hui, Adrien Gloaguen pariait ici sur l’esprit « faubourgeois » avant tout le monde, renouvelant sa collaboration avec la designer Dorothée Meilichzon après l’hôtel Paradis, revendu depuis. Un nid parigot de 38 chambres trendy, certaines avec un petit balcon où prendre le café du matin et le tempo de la ville. Le restaurant, lui, fait la part belle au partage. 1, rue Geoffroy‑Marie. Tél. +33 (0)1 47 70 85 87. hotelpanache.com
Hôtel Parister, Folies‑Bergère. Ici dialoguent deux architectures, deux bâtiments distincts : le premier on ne peut plus classique, le second très contemporain, le tout relié par des passerelles au‑dessus d’un luxuriant patio où déjeuner au soleil. Conçu par le studio Beckmann N’Thépé, ce 5‑étoiles compte 45 chambres, dont un penthouse avec terrasse. On peut aussi y prendre un verre, plonger dans une vraie piscine, s’inscrire au programme de fitness CYD ou réserver les deux salles de réunion juste en face.
Le Pigalle, Pigalle. Beau succès, au bas de la Butte, que cet hôtel cool et sexy, en phase avec la vie de son quartier. De la décoration archisoignée des Festen jusqu’aux vinyles chinés par un DJ voisin, des accrochages du studio Be‑pôles dans les 40 chambres, toutes décorées différemment, au rez‑de‑chaussée où on s’arrête pour boire un verre ou un café, voilà l’endroit tout désigné pour découvrir ce que Pigalle a de sensationnel. 9, rue Frochot. Tél. +33 (0)1 48 78 37 14. lepigalle.paris
Hôtel Rochechouart, Anvers‑Rochechouart. Orso, jeune marque hôtelière qui monte, a ici demandé au duo Festen de rebooter un hôtel décati, vieille gloire du Pigalle d’avant‑guerre. Derrière la façade Art déco, les 106 chambres (dont un tiers sont des suites) se déclinent en vert sourd, moka, ocre ou terracotta, et s’habillent de velours et de loupe d’orme. En attendant de s’attabler au restaurant qui remet au goût du jour les classiques de la cuisine bourgeoise, on file admirer, depuis le bar sur le toit, le Sacré‑Cœur, plein cadre.
Soho House Paris, Nouvelle‑Athènes. Particulièrement attendue, la 31e Soho House, club privé créé en 1995 par Nick Jones, est d’ores et déjà plébiscitée par ses 113 000 membres autour du monde. Greffée dans un hôtel particulier hanté par les souvenirs de Jean Cocteau (évoqués dans Opium), la décoration emprunte librement aux années 40 le mobilier de Jean Royère, le rotin tressé et l’esprit de la villa Santo Sospir, chère au poète. L’aile 70’s, logée à la même enseigne, englobe, outre ses 36 chambres, un restaurant, un health club, un bassin en terrasse et une vraie salle de cabaret. Comme de coutume dans ces maisons à vocation socialite, il faudra être membre ou invité par l’un d’eux pour y avoir accès. 45‑47, rue La Bruyère. sohohouse.com
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