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New York : nos good spots dans le NoMad, quartier vibrant
New York : nos good spots dans le NoMad, quartier vibrant
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The Good Business

New York : nos good spots dans le NoMad, quartier vibrant

The Good Business

Manhattan peut sembler figé dans son gigantisme. Pourtant, certains quartiers de l’île continuent leur transformation, à l’image du NoMad, au nord du Madison Square Park.

Depuis la fin des années 2000, de nouvelles adresses branchées ne cessent de venir se greffer aux antiquaires, perruquiers et bijoutiers sans âge qui végétaient jusque-là paisiblement dans ce micro désert entre le Flatiron et l’Empire State Building. Tour d’horizon de nos meilleures adresses dans le quartier du NoMad.

Les tables de The Good Life dans le NoMad :

• Shake Shack, l’institution. Pour cette chaîne de hamburgers, l’une des plus célèbres de Manhattan, tout a commencé dans le Madison Square Park en 2001 avec un stand de hot-dog éphémère, le temps d’un été. En 2004, Danny Meyer reçoit l’autorisation de la ville de s’installer définitivement dans le parc et participe, à sa manière, au renouveau du quartier. Ce premier restaurant va faire des petits, d’abord dans le reste de New York, puis dans tous les Etats-Unis, avant de conquérir le monde. On compte notamment quatre enseignes Shake Schak à Londres. Pourtant, New-Yorkais comme touristes continuent de se presser dans le Madison Square Park, comme en pèlerinage. C’est, bien entendu, un passage obligé lorsqu’on visite le NoMad, pour un ShackBurger et quelques frites au cheddar.

Shake Shack, Southeast corner of Madison Square Park. www.shakeshack.com.
Shake Shack, Southeast corner of Madison Square Park. www.shakeshack.com. Julien Chassagne

• Eleven Madison Park, triplement étoilé. C’est là tout le charme bipolaire du NoMad. Si c’est un kiosque à burgers qui a remis le quartier sur la carte, c’est un restaurant étoilé, parmi les meilleures tables du monde, qui lui a donné ses lettres de noblesse. Daniel Humm et Will Guidara obtenaient leurs trois étoiles en 2012, trois ans seulement après avoir racheté l’Eleven Madison Park à Danny Meyer – encore lui. On y déguste des revisites élégantes de grands classiques new-yorkais, des œufs Bénédicte aux sundaes. Ils ont également participé à l’ouverture du NoMad (l’hôtel), en prenant les rênes des cuisines. Des restaurateurs viscéralement attachés à leur quartier, et une table déjà mythique. 11 Madison Ave, tél. +1 212-889-0905, www.elevenmadisonpark.com.


• Quoi d’autre ? Pour déjeuner, on se tourne vers Made Nice, petite adresse colorée qui sert des jus étonnants dans des gobelets en plastique et des plats généreux, green mais gourmand. Au diner, on passe chez Smith, une taverne pleine de bonnes choses, et on commande des huîtres, un poulet cuit sous brique, la spécialité de la maison, ou un loup de mer aux choux de Bruxelles et poireaux, fondant. Enfin, dans le NoMad, comme dans le reste de New York, le brunch est un incontournable. The Good Life choisit celui du Blackbarn, autour d’une grande tablée de pastrami, gaufres au poulet, steak de chou-fleur, pancakes aux patates douces… yum!


Y aller

Air France : 

• 1 vol quotidien Paris-New York au départ d’Orly vers JFK.
• 3 vols quotidiens Paris-New York au départ de CDG vers JFK.

www.airfrance.fr

 

 

Les hôtels de The Good Life dans le NoMad :

• The NoMad Hotel, une petite révolution. Est-ce l’hôtel qui a donné son nom au quartier ? L’inverse ? Un peu des deux. Lorsqu’il ouvre son boutique-hôtel en 2012, Andrew Zobler, patron du Sydell Group, s’inspire de la façon new-yorkaise de renommer les quartiers en fonction de leur localisation, comme SoHo (South of Houston), NoLita (North of Little Italy), TriBeCa (Triangle Below Canal Street) pour appeler sa nouvelle adresse, au nord de Madison Square Park, The NoMad. Une adresse chic, conçue par les Français Jacques Garcia et Studio be-pôles, branchée, qui fera exploser le quartier, attirant d’abord les hipsters new-yorkais, avant les touristes étrangers. Aujourd’hui, on trouve des NoMad à Los Angeles et Las Vegas.

The Nomad Hotel, 1170 Broadway. Tél. +1 212-796-1500. www.thenomadhotel.com.
The Nomad Hotel, 1170 Broadway. Tél. +1 212-796-1500. www.thenomadhotel.com. Julien Chassagne

• Ace Hotel, le prologue. Si The NoMad est l’élément déclencheur de sa célébrité, c’est au Ace Hotel que le quartier du NoMad doit sa renaissance. Lorsqu’il s’installe en 2009, il n’y a rien ou presque entre la 6e et Lexington, et la 25e et la 30e. En offrant un chic accessible, élégant, à la décoration travaillée et chaleureuse, il se fait un nom et met son quartier sur le devant de la scène, pour la première fois depuis longtemps. Sans Ace, pas de NoMad. 20 W 29th St, tél. +1 212-679-2222, www.acehotel.com/newyork.


• Quoi d’autre ? Le roi du boutique-hôtel ne pouvait pas rester loin du NoMad… Ian Schrager a ouvert en 2015 un Edition, sa chaîne d’hôtels, dans l’ancien siège de la Met Life, la clocktower. Un bâtiment construit au début du 20e siècle qui offre une vue panoramique sur la ville. Autre vue à couper le souffle au Arlo NoMad, inauguré en 2016, l’un des premiers établissements à afficher le nom du quartier. L’un des plus instagrammables, aussi.


 

Les bars de The Good Life dans le NoMad :

• Oscar Wilde, grain de folie. Ouvert il y a un peu plus d’un an, devant une statue de l’écrivain irlandais, ce bar est à l’image du quartier : un joyeux bazar, aussi trendy que chaleureux, aussi fouillis qu’il est chic, dandy et authentique. On y boit des cocktails divers, surtout à base de gin et vodka, dans un décor de miroirs, de marbreries, de verres ambrés, devant des murs de bouteilles au pieds de colonnes de bois sculptés. On se laisse tenter par un « Père Lachaise » – gin, citron, absinthe et estragon – ou un « Happy Prince » – vodka, Cocchi Americano et prosecco. A tester absolument !

Oscar Wilde, 45 W 27th St, tél. +1 212-213-3066, www.oscarwildenyc.com.
Oscar Wilde, 45 W 27th St, tél. +1 212-213-3066, www.oscarwildenyc.com. Julien Chassagne

• Quoi d’autre ? Un détour par le Tavern 29 pour la carte postale new-yorkaise parfaite : une bonne bière sur un toit entre deux immeubles. Sans chichi. Ceux qui ont le mal du pays prendront le temps de déguster l’un des vins français de la carte du Vin sur Vingt, qui évolue en permanence en fonction des arrivages. Loire, Rhône, Alsace, Champagne… Rouge ou blanc, on a l’embarras du choix. Enfin, si les rooftops sont plus rares ici qu’ailleurs à Manhattan, certains valent le détour comme le Royalton Park Avenue (le plus cozy), le 230 Fifth (pour les fêtards) ou celui du Park South Hotel (fermé l’hiver).


 

Les boutiques et musées de The Good Life dans le NoMad :

• The Missing Link, le NoMad d’avant… Showplace Antique est une brocante/antiquaire/salle de ventes qui héberge des centaines de galeries et magasins dans une organisation foutraque. Parmi toutes ces boutiques, l’une d’entre elles à retenu notre attention, plus que les autres. The Missing Link rassemble des dizaines de milliers de boutons de manchette, de toutes sortes et des plus cheaps à certains en métaux précieux et perles. Son patron, Michael Rodriguez, est intarissable sur ses trouvailles, et témoigne, lui qui l’a vécu, de la transformation du quartier. Un bon moment !

The Missing Link, Showplace Antique Center, 40 W 25th St, boutique 108, tél. +1 212-645-6928, www.missinglinknyc.com.
The Missing Link, Showplace Antique Center, 40 W 25th St, boutique 108, tél. +1 212-645-6928, www.missinglinknyc.com. Julien Chassagne

• MoMath, en famille. Le National Museum of Mathematics a ouvert ses portes fin 2012, en lisière du Madison Square Park. Le principe ? Des expériences régressives pour comprendre l’influence des mathématiques sur les formes, les mouvements, la musique… Attention, peu importe son âge, on n’y voit pas le temps passer… 11 E 26th St, www.momath.org.

https://www.facebook.com/buzzfeedbringme/videos/2209940802374069/


• Quoi d’autre ? Expositions coquines, retrospectives culturelles, une boutique de souvenirs pleine d’accessoires souvent très rose et la possibilité de plonger dans une salle pleine de seins gonflables : au Museum of Sex non plus, on ne voit pas le temps passer… A la CUE Art Foundation, on vient découvrir de jeunes artistes émergents américains, de la photographie à la sculpture. Après tout ça, on se fait une beauté chez Rudy’s Barbershop, dans une petite boutique typique de Manhattan à la déco branchée.


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